Un projet de piscine intérieure émerge à Napierville

Natation – La municipalité de Napierville a mandaté la firme BC2 pour produire une étude de faisabilité, au coût de 21 000$, dont 10 000$ proviennent du Centre local de développement (CLD) des Jardins-de-Napierville, pour la construction éventuelle d’une piscine intérieure.

Une première rencontre de démarrage s’est tenue la semaine dernière à laquelle participait Vincent Renaud, vice-président de BC2, des membres du conseil municipal, Gérard Laplante, directeur du service des loisirs de Napierville et Maude Saint-Hilaire, coordonnatrice en saines habitudes de vie au CLD des Jardins-de-Napierville.

Cette étude servira notamment identifier différents sites possibles pour l’installation d’une telle infrastructure, mais aussi à analyser la clientèle potentielle, le modèle d’affaires et le coût du projet.  D’emblée, le site de l’ancienne station-service Sonerco, situé en face du boulevard Bourgeois et appartenant déjà à la municipalité, a été identifié par les élus comme un site potentiel pour y construire cette piscine.

Des élus, dont le maire, Jacques Delisle, ont visité trois piscines intérieures, à Sainte-Julie, Varennes et Beloeil, pour voir ce qui se faisait ailleurs.  Quant au modèle d’affaires, parfois l’infrastructure est gérée de manière privée, par une régie intermunicipale ou encore par un organisme à but non lucratif.  «L’étude va nous présenter des modèles avec ce qui va être le plus avantageux pour tout le monde», explique Ginette Pruneau, directrice générale de la municipalité. Cette étude de faisabilité devrait être complétée d’ici le mois d’octobre.

Un projet porteur pour toute la région

M. Delisle, entend en faire un projet à portée régionale et est à la recherche de partenaires. Le CLD s’est impliqué dans le financement de cette étude parce qu’il s’agit d’un projet à portée régionale qui pourrait contribuer au développement économique, explique Mme Saint-Hilaire.  «On a décidé de les aider comme on l’a fait pour les installations des Centres de la petite enfance dans la région, soutient-elle.  Un tel projet crée des emplois.  C’est un gros plus pour la région.  Il faut aussi le voir comme un investissement au niveau de la qualité de vie des citoyens.»