PELI: des agriculteurs se mobilisent pour contrer un ennemi des cultures

AGRICULTURE – Le Pôle d’excellence en lutte intégrée (PELI), qui est basé au Centre local de développement des Jardins-de-Napierville, a organisé un rassemblement de scientifiques le 19 janvier, pour trouver une solution au défi que représente la cécidomyie du chou-fleur. Ce moucheron détruit le brocoli, le chou-fleur et endommage le canola, mais aucune stratégie de lutte ne permet de le maîtriser.  

Cet événement, qui était organisé en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, s’est déroulé à L’Assomption, mais a été partagé par visioconférence dans 20 salles, situées dans 15 régions différentes du Québec.

Huit experts venus du Québec, mais aussi de l’Ontario et des États-Unis, ont discuté des moyens de lutte qui existent pour contrer la cécidomyie.

Ces présentations seront disponibles en ligne pour consultation ultérieure sur le site Internet du PELI à l’adresse www.lutteintegree.com et sur www.Agrireseau.net, à compter du mois de mars.

Le PELI est formé par des scientifiques et des agriculteurs de la région. Leur objectif est de trouver des alternatives aux pesticides pour lutter contre les ennemis des cultures.

Front commun

Ce front commun contre la cécidomyie du chou-fleur a été initié par le PELI, en collaboration avec l’Association des producteurs maraîchers du Québec. Ils ont d’abord réuni 42 chercheurs à l’hiver 2017. Ces derniers ont réalisé un tour d’horizon de la problématique, avant de déterminer quels sont les besoins au niveau de la recherche.

Une soixantaine de producteurs agricoles ont aussi participé à cet exercice le 7 décembre, lors des Journées horticoles et grandes cultures qui se tenaient à Saint-Rémi. Le même exercice a été réalisé le 19 décembre, à Alma, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, avant de se transporter à L’Assomption, le 19 janvier.