Recours collectif contre PolyOne: Saint-Rémi reçoit près de 34 000 $ pour améliorer son réseau d’aqueduc

ACTUALITÉ – Me Éric Pigeon a remis la somme de 33 570,68 $ à la mairesse de Saint-Rémi, Sylvie Gagnon-Breton, le 6 décembre, dans les bureaux de l’avocat. Cet argent fait partie de la somme de 600 000 $ que l’entreprise PolyOne a versé aux citoyens de Saint-Rémi, après qu’un déversement survenu à l’usine ait contraint la Ville à imposer un avis d’ébullition de l’eau, entre le 18 décembre 2013 et le 17 janvier 2014.

À la suite de cet épisode, Pascal Dupuis, un citoyen de Saint-Rémi, avait déposé une demande de recours collectif contre l’entreprise. Les parties se sont finalement entendues hors cour.

Le jugement prévoyait le versement de 100 $ par citoyen et de 10 $ par travaille. Le procureur qui représentait les citoyens, Me James Reza Nazem, a touché des honoraires de près de 175 000 $, qui ont été puisés à même les 600 000 $ consentis par PolyOne.

La différence a été versée aux citoyens et aux travailleurs qui ont soumis un formulaire de réclamation. C’est l’avocat Éric Pigeon qui agissait à titre d’administrateur des réclamations. Au final, 67 141,36 $ n’ont pas été réclamés, ce qui constitue le reliquat. Le jugement prévoyait que ce montant serait divisé en deux parts égales, qui ont été remises au Fonds d’aide aux actions collectives et à la Ville de Saint-Rémi.

Dans son jugement, le juge de la Cour supérieure Thomas M. Davis «… recommande à la Ville de Saint-Rémi d’imputer tout le reliquat ainsi reçu uniquement à l’amélioration de son système d’aqueduc, et ce, durant l’année 2019 et d’en faire rapport écrit à l’administrateur des réclamations, Me Éric Pigeon, ainsi qu’au procureur du Groupe, Me James Reza Nazem, avant le 1er avril 2020.»

Présente lors de la remise du chèque, la mairesse de Saint-Rémi, Sylvie Gagnon-Breton, a assuré de l’argent serait utilisé à cette fin.