Élection partielle à Lacolle: portrait des quatre candidats

MUNICIPAL – Une élection partielle aura lieu le 7 avril, pour élire un conseiller, à la suite du départ du conseiller Guy Lamirande, en décembre 2018, en raison de son déménagement en dehors du territoire de la municipalité. Nous vous présentons les quatre candidats qui convoitent le poste.

David Arseneault

Âgé de 35 ans et père de deux enfants, David Arseneault. Avec sa conjointe, ils accueillent aussi trois jeunes enfants de la Direction de la protection de la jeunesse. Il travaille au Casino de Montréal depuis 17 ans, comme croupier.

«Je suis un citoyen de Lacolle depuis un peu plus de sept ans, dit-il. Ça fait quelques années que je m’implique auprès des jeunes, dans l’association de soccer et le hockey mineur, mais là, j’ai le goût de m’impliquer avec l’ensemble de la population.»

Deux dossiers tiennent M. Arseneault à cœur, soit la mise à jour de la politique familiale et l’environnement.

«Je veux donner du temps aux jeunes familles et aux aînés et je veux appuyer les organismes locaux, dit-il. C’est une petite municipalité, alors il faut se serrer les coudes. Les jeunes ont tendance à vouloir déménager. Il faut faire en sorte de les retenir à Lacolle. Il faut se mettre dans leur peau et venir les chercher avec des projets qui les touchent.»

Les enjeux environnementaux le touchent particulièrement et il entend s’y attarder. «Nous n’avons pas le choix de poser des actions responsables», pense-t-il.

«Il y a un vent de nouveauté avec l’arrivée de la nouvelle gang au conseil, en 2017. C’est une des raisons pour lesquelles je veux en faire partie. Ce sont des gens motivés, qui ont de bonnes intentions», conclut M. Arseneault.

David Arseneault

Harold Audit

M. Audit travaille à son compte dans le secteur de la construction. L’homme de 52 ans possède de l’expérience en politique municipale, puisqu’il a déjà occupé le poste de conseiller, à Lacolle, de 2005 à 2009 et de 2015 à 2017.

«Ça fait 35 ans que je suis à Lacolle et les huit dernières années ont été terribles, dit-il. Rien n’a été fait et ça traîne depuis des années, à cause des chicanes de paroisse. On paye des taxes, mais on veut des services. Le conseil qui est en place a l’air de vouloir aller de l’avant.»

Il veut partager son expérience pour le projet de remise à niveau du réseau d’aqueduc et d’égout, ainsi que le champ d’épuration, qui ne serait plus conforme aux normes actuelles, selon M. Audit.

«C’est nécessaire si la ville deux prendre de l’expansion, dit-il. Si tu arrives avec un développement de 200 maisons, oublie ça. Le ministère de l’Environnement ne donnera pas son accord pour se brancher sur le réseau parce que le bassin n’est pas adéquat.»

Il veut aussi se consacrer au renouvellement de la politique familiale.

Harold Audit

France Senécal

Mme. Senécal habite Lacolle depuis 2005. Elle est enseignante à l’éducation aux adultes à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries. Elle enseigne le français et l’histoire.

C’est la première fois qu’elle se présente comme conseillère. Elle a cependant déjà siégé au conseil consultatif d’urbanisme de Lacolle, en 2015. Elle a aussi mis sur pied un comité de citoyens.

Si elle a décidé de s’impliquer dans la politique active, c’est pour que les «choses bougent». «J’ai entendu parler de Lacolle par une ancienne voisine qui a déménagé et à des gens qui habitent ici depuis longtemps et ils m’ont dit que Lacolle était un village reconnu pour être un endroit où ça bougeait et où il y avait des idées, explique Mme Senécal. Je veux ramener ce dynamisme.»

Elle souhaite mettre de l’avant différents projets qui vont amener «un apport socio-économique et culturel». Elle aimerait notamment qu’un système de transport soit mis sur pied pour permettre aux gens qui ont de la difficulté à se déplacer de sortir du village.

France Senécal

Nancy Sorel

Mme Sorel réside à Lacolle depuis plus de 20 ans. Elle travaille au ministère du Tourisme du Québec. Elle est détentrice d’un diplôme d’études collégiales en travail social.

Elle a travaillé comme intervenante auprès de l’organisme Sourire sans fin, situé à Saint-Rémi, pendant quatre ans. Elle a été la coordonnatrice de la maison des jeunes de Lacolle et a occupé la fonction de directrice générale de la défunte Chambre de commerce Saint-Rémi – Hemmingford. De 2012 à 2014, elle a été embauchée par la municipalité de Lacolle pour organiser les commémorations de la guerre de 1812-1814. Elle a aussi été bénévole pour la Fédération des loisirs et le Club Lions.

«Je suis une organisatrice de projets, dit-elle. Je veux me joindre à l’équipe d’élus et travailler avec eux dans l’harmonie et le respect.»

Mme Sorel se dit sensible aux questions environnementales et à l’action communautaire. Elle aimerait mettre sur pied un comité environnemental. Elle veut aussi développer le sentiment d’appartenance des citoyens envers leur communauté et promouvoir l’achat local.

«Je vais être à l’écoute des besoins et je serai présente pour l’ensemble des citoyens et citoyennes de Lacolle.»

Nancy Sorel