Commission scolaire des Hautes-Rivières: une consultation sur l’avenir de l’éducation réclamée

ÉDUCATION – La Commission scolaire des Hautes-Rivières demande au gouvernement de surseoir à sa décision d’abolir les élections scolaires et de convertir les commissions scolaires en centres de services scolaires.

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Les commissaires réclament plutôt de procéder à une vaste consultation sur l’avenir de l’éducation au Québec et sur le meilleur mode de gouvernance pour assurer la réussite scolaire.

Ils considèrent que l’école publique est un bien appartenant à l’ensemble des citoyens et que la commission scolaire, réunissant toutes les écoles et les services, œuvre dans le respect des principes d’accessibilité, d’égalité des chances et de répartition équitable des ressources.

Ils font aussi valoir que présentement, le réseau des écoles publiques est régi par une gouvernance de proximité locale et régionale. Selon eux, le conseil des commissaires constitue un contrepoids fondamental au ministre pour prendre en compte les particularités locales.

De plus, les commissaires évaluent qu’à la lecture du projet de loi, les gains pour les élèves et leur réussite sont difficiles à identifier.

Centralisation à Québec

Les commissaires sont d’avis qu’il y aura une perte du pouvoir local dans les zones semi-urbaines et rurales en faveur d’une centralisation abusive du gouvernement.

Dans leur mémoire, les commissaires réaffirment leur total désaccord avec l’abolition des élections scolaires.

Les commissaires élus au suffrage universel estiment être mieux en mesure d’assurer une représentativité territoriale et de veiller à une répartition équitable des ressources en s’assurant que les écoles situées dans les petites municipalités ou que certains types de clientèle scolaire en bénéficient.

Ils trouvent regrettable d’invoquer le taux de participation aux élections scolaires comme prétexte pour les abolir alors qu’un mode de votation électronique aurait pu être mis en place depuis plusieurs années pour encourager la participation.