Hausse du nombre d’appels à la ligne SOS Violence Conjugale

CORONAVIRUS – L’état de confinement avec un conjoint violent dans un contexte de crise, où il y a perte de revenu et où l’on contraint les déplacements, ne fait qu’accroître le niveau de violence et les risques d’incidents, rappelle la directrice générale de la Maison d’hébergement Simonne-Monet-Chartrand (MHSMC), Hélène Langevin. Cette dernière rappelle que son organisation continue d’accompagner les femmes et les enfants en situation de violence conjugale et familiale, malgré la crise de la COVID-19 qui sévit. 

Depuis 36 ans, la Maison Simonne-Monet-Chartrand, située à Chambly, offre de
l’hébergement sécurisé et du soutien aux femmes et aux mères victimes de violence conjugale ou vivant
diverses difficultés.

On remarque une augmentation de plus de 15% des appels à la ligne SOS violence conjugale, rappelle Mme Langevin. Plusieurs femmes hésitent encore à demander de l’aide, puisque l’agresseur est toujours présent
à la maison, dit-elle.

«Les femmes doivent continuer à dénoncer et à prendre action pour sortir de leur situation, malgré la
pandémie. Notre ligne d’information, de référence et d’écoute empathique (450 658-9780) est toujours
active et il nous reste quelques places en hébergement», précise Mme Langevin.

«Nous avons un protocole strict d’hygiène qui est revu quotidiennement, il n’y a
donc aucun danger de contracter le virus ici», ajoute-t-elle.

L’équipe de la MHSMC veut sensibiliser la population à la vulnérabilité dans laquelle ces femmes se retrouvent, particulièrement dans la situation actuelle.

«Nous demandons aux gens d’ouvrir leurs antennes et de ne pas hésiter à dénoncer au service
de police une telle situation dont serait victime une voisine, une amie ou une collègue de travail», conclut Mme Langevin.

Les numéros de téléphone pour obtenir de l’aide

  • Ligne d’information, référence et écoute de la MHSMC: 450 658-9780
  • SOS Violence Conjugale: 1 800 363-9010
  • Urgence: 911