Industrie hôtelière: les libéraux demandent de l’aide

COVID-19 – Le Parti libéral du Québec presse le gouvernement de déployer rapidement un programme d’aide directe pour permettre au secteur de l’hôtellerie de couvrir les frais fixes courants (loyer, énergie, assurances, etc.). Selon l’opposition officielle à l’Assemblée nationale, cette aide pourrait être assurée pour la première année de la reprise des activités et permettra aux établissements hôteliers qualifiés de passer au travers cette crise qui frappe durement ce secteur.

«Si rien n’est fait, si aucune action claire n’est prise, si le gouvernement n’intervient pas rapidement pour soutenir l’industrie hôtelière du Québec, il s’agira de l’abandon d’un des principaux moteurs de notre industrie touristique et les conséquences pourraient s’avérer désastreuses», déclare Frantz Benjamin, porte-parole en matière de tourisme et député de Viau.

«Le milieu hôtelier génère à lui seul des milliards de dollars en recettes par année et emploie plus de 400 000 personnes. Rappelons que c’est la taxe d’hébergement qui permet de financer les associations touristiques régionales (ATR), poumons de l’industrie. Elle a été la première affectée par la pandémie du coronavirus et ne doit pas être la dernière à qui le gouvernement apportera son aide», rapporte de son côté Carlos Leitão, porte-parole en matière de finances et député de Robert-Baldwin.

Selon les libéraux, plusieurs initiatives pourraient également être mises de l’avant comme le report de taxes municipales ou encore le report de la taxe d’hébergement. Tout en restant créatifs, les différents paliers gouvernementaux pourraient même offrir des allègements fiscaux.

«Actuellement, 80% des établissements hôteliers sont fermés, certains n’ouvriront peut-être plus leurs portes. À lui seul, le taux d’occupation du mois d’avril est passé de 70 à 3%. Pendant cette période difficile, les recettes des entreprises en hébergement chutent, mais de nouveaux coûts s’ajoutent aux hôteliers pour s’ajuster aux nouvelles réalités sanitaires en plus de leurs coûts fixes qui eux, demeurent», indique également le Parti libéral du Québec.