Électricité: bientôt des tarifs avantageux pour la production en serre

ALIMENTATION – Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, annonce qu’un processus est amorcé afin de fixer un nouveau tarif d’électricité visant le développement de la production en serre. Dans le contexte de la pandémie, il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’augmenter l’autonomie alimentaire du Québec en misant sur la production de légumes et de fruits en serre.

«Notre gouvernement en est à la première étape d’un processus qui permettrait de soutenir le développement de l’industrie serricole. Notre objectif est d’aider les petits et moyens producteurs. La demande déposée à la Régie, si elle est acceptée, pourrait leur faire bénéficier d’une économie de 40 % de leur facture d’énergie. Par l’adoption de ce décret, nous souhaitons appuyer la demande déposée par Hydro-Québec auprès de la Régie de l’énergie. De plus, la nouvelle mesure favoriserait une utilisation accrue de notre énergie renouvelable. Nous ferions ainsi un pas de plus dans l’atteinte de notre cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en soutenant la relance économique du Québec», explique Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

Le décret permet à Hydro-Québec Distribution de déposer une demande de nouveau tarif à la Régie de l’énergie. Il permettra également à la Régie d’être saisie des préoccupations du gouvernement dans son analyse de la demande. Avec cette demande à la Régie, une grande proportion des serristes du Québec, plus de 1000, profiterait d’une réduction importante de leur tarif d’électricité pour leurs usages d’éclairage de photosynthèse et de chauffage des végétaux.

Une nouvelle qui réjouit évidemment André Mousseau, le président de l’Association des producteurs en serre du Québec. «En effet, nous demandons depuis plusieurs années d’avoir accès à des tarifs d’électricité plus bas. C’est un pas dans la bonne direction et nous continuerons de collaborer avec le gouvernement du Québec afin de faire de la culture en serre un levier pour la relance de l’économie», conclut-il.