Jardins-de-Napierville: à la découverte de l’histoire des terres noires

AGRICULTURE – L’équipe du Centre local de développement des Jardins-de-Napierville (CLD) vient tout juste de lancer un livret portant sur l’histoire des terres noires de la région. On y découvre de nombreuses photographies d’époque.  

Les textes ont été rédigés par l’agronome Pierre Sauriol, qui rêvait de partager cette histoire qui lui tient à cœur.

«Quand Pierre Sauriol m’a mentionné son désir de raconter l’histoire des terres noires, j’ai immédiatement pensé à notre mission et j’ai mandaté mon équipe pour l’aider dans cette entreprise, explique Michel Charbonneau, directeur général du CLD. Isabelle Matteau et Nicolas Chatel-Launay, du Pôle d’excellence en lutte intégrée, ont donné vie à son texte en l’imageant et en l’agrémentant des avancées récentes dans les terres noires.»

Dans ce livret, on apprend que les terres noires sont d’anciens marécages qui ont été transformés grâce à un travail constant et par l’adoption continue de technologies de pointe.

«Aujourd’hui, elles sont devenues un jardin qui fait l’envie de bien des compétiteurs et assurent la vitalité économique de la MRC des Jardins-de-Napierville», ajoute M. Charbonneau.

L’histoire d’un succès

La production maraîchère, qui a connu un développement fulgurant depuis 70 ans, est maintenant au cœur de la production horticole du Québec.

Les producteurs maraîchers de la région produisent plus de 10 000 hectares de légumes frais. Cela correspond à 40 % de la production québécoise, pour une valeur d’environ 170 M$, dont l’exportation génère plus de 100 M$, rappelle l’équipe du CLD.

Je suis fier du travail réalisé et je vous souhaite une excellente lecture.

-Michel Charbonneau, directeur général du CLD

Ces producteurs emploient 2600 travailleurs à temps complet, en plus des milliers de travailleurs saisonniers venant du Mexique et d’Amérique centrale, sans qui ce développement n’aurait pu se réaliser.

Le contenu historique du livret a été rédigé par l’agronome Pierre Sauriol.

Une terre fragile

Malgré leur richesse indéniable, les terres noires de la région sont fragiles et vulnérables.

Diverses initiatives ont été mises en place par divers acteurs régionaux, à commencer par les producteurs eux-mêmes, pour s’assurer que les générations futures y auront accès en quantité et en qualité.

On peut notamment penser à la Chaire de recherche sur la préservation et la conservation des terres noires du professeur Jean Caron de l’Université Laval, dans laquelle 14 entreprises maraîchères sont directement impliquées.

Où trouver le livret sur l’histoire des terres noires

La version électronique du livret, intitulé: «Histoire des terres noires des Jardins-de-Napierville – Une richesse pour les générations futures» se trouve sur le site Internet du CLD à l’adresse: cld-jardinsdenapierville.com/developpement-durable/terres-noires.