Jeff Benoit porte les couleurs du Parti populaire du Canada

Jeff Benoit, un citoyen de Châteauguay, tentera de se faire élire dans Châteauguay-Lacolle, sous la bannière du Parti populaire du Canada (PPC), lors de l’élection fédérale qui aura lieu le 20 septembre. 

C’est la deuxième fois que M. Benoit représente le PPC dans ce comté, parti dont le chef est Maxime Bernier. Il n’avait pas réussi à se faire élire, en 2019. 

« Il s’agit en fait de ma troisième élection parce qu’en 2018, je m’étais présenté pour le Parti conservateur du Québec », explique celui qui se décrit comme un travailleur de la classe moyenne. Col bleu à la Ville de Montréal, M. Benoit est aussi impliqué auprès de son syndicat. 

Il a fait le saut dans l’arène politique de manière toute naturelle, dit-il. « Je suis très impliqué au travail et je parle à beaucoup de gens, explique M. Benoit. Je me suis lancé en politique parce que je sais ce que les gens veulent et ne veulent pas. Je suis très passionné et notre parti veut faire de la politique autrement. »

Cette élection est bien différente de celle de 2019 pour M. Benoit. « J’ai des volontaires qui communiquent avec moi tous les jours pour m’offrir de l’aide, dit-il. Les gens commencent à me connaître. »

Ce dernier déplore le peu de visibilité dont son parti bénéficie dans les médias nationaux. « Nous allons pourtant avoir plus de candidats que le Parti vert, le Nouveau Parti démocratique et peut-être même le Parti conservateur », plaide M. Benoit.  

COVID

Bien que M. Benoit et sa conjointe aient contracté la COVID-19, en mars 2020, il partage la position de son parti, qui entend abolir le passeport vaccinal, s’il est porté au pouvoir.  

« Le passeport vaccinal, ça ne marche pas, pense M. Benoit. C’est antidémocratique et ça crée de la division dans la société. Même les gens vaccinés trouvent que ce n’est pas juste. Notre parti est pro-choix. Moi et ma femme, nous ne sommes pas vaccinés, mais ce n’est pas parce que nous sommes anti-vaccin. L’État ne peut pas rendre la vaccination obligatoire. » 

ÉCONOMIE

Sa formation politique veut mettre l’accent sur la relance économique. « Nous croyons à une économie en santé, précise M. Benoit. Avec l’argent gratuit donné par le premier ministre Trudeau, avec la Prestation canadienne de la relance économique, il y a des gens qui peuvent travailler, mais qui ne travaillent pas. Il y a aussi des gens qui veulent travailler, mais leur entreprise a fermé ses portes à cause des mesures sanitaires. »

Le PPC propose de réduire le taux d’imposition des entreprises pour le faire passer de 15 % à 10 %, rappelle M. Benoit. 

« Si on enlève les mesures sanitaires, ça va pousser l’économie et les petites entreprises vont profiter de ça », soutient M. Benoit. Nous sommes très ouverts à trouver une solution pratique qui va protéger les gens, sans tuer l’économie. »

AGRICULTURE

Au chapitre de l’agriculture, le PPC propose de supprimer progressivement le système de gestion de l’offre, qui s’applique aux producteurs canadiens d’œufs, de lait et de volaille. 

« On veut donner la chance aux fermiers d’avoir accès à un meilleur marché et donner accès aux gens à des produits moins chers, affirme M. Benoit. On veut enlever la gestion de l’offre, mais si ça crée des problèmes et que ça fait plus de mal, on va arrêter ça. On est flexibles. Si l’impact est vraiment négatif, on va revoir notre stratégie. »

« Cette élection-ci est la plus importante parce qu’on fait face à une situation économie jamais vue, conclut M. Benoit. On veut ramener la prospérité. Les gens doivent voter selon leurs convictions. En votant pour nous, ils auront une représentation au Québec, mais aussi dans tout le Canada, parce que nous sommes un parti national. »