Braquage à la Caisse Desjardins de Napierville: trois arrestations et quatre perquisitions
ACTUALITÉ. Trois hommes ont été arrêtés à la suite d’un vol à main armé survenu le 1er octobre, à la Caisse Desjardins de Napierville. Les policiers ont aussi réalisé plusieurs perquisitions en lien avec ce crime.
C’est la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ) qui a procédé mené cette opération, à la suite du vol qualifié survenu en plein jour, vers 12 h 45.
Deux hommes armés et cagoulés ont fait irruption dans cette institution financière de la rue Saint-Jacques, avant de repartir avec plusieurs milliers de dollars, indique Valérie Beauchamp, porte-parole de la SQ.
FUITE
Les individus ont ensuite pris la fuite à bord d’un véhicule qui avait été rapporté volé à Chambly. Peu de temps après le vol, ce véhicule a été retrouvé abandonné sur la montée de l’École, à Saint-Cyprien-de-Napierville.
Plusieurs ressources policières ont été mobilisées afin de retrouver les suspects, dont le Groupe tactique d’intervention, un maître-chien, le Service de l’identité judiciaire de la SQ, ainsi que la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent.
La SQ précise que personne n’a été blessé lors de ces événements.
ENQUÊTE
L’enquête menée par les policiers leur a permis de procéder à trois arrestations. La SQ en a fait l’annonce le 5 octobre.
Il s’agit de Serge Marcoux, âgé de 50 ans, de Saint-Ferdinand. Ce dernier a été arrêté à Saint-Jean-Chrysostome, à la suite d’une poursuite policière. Il a comparu le 4 octobre au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce et il est détenu à Québec.
Les deux autres personnes arrêtées sont Keith Edward Caouette, âgé de 53 ans, de Montréal, ainsi que Simon Charbonneau, 39 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, ont été arrêtés respectivement à Montréal et à Saint-Jean-sur-Richelieu.
ACCUSATIONS
Les trois individus ont comparu devant un juge du palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu, le 5 octobre, et sont demeurés détenus.
Ils font face à une kyrielle d’accusations criminelles, dont celles de vol qualifié, tant pour le vol à Napierville que pour celui à Saint-Amable, une accusation pour avoir utilisé une fausse arme pour perpétrer le vol et de s’être déguisé, puisqu’au moins un d’entre eux portait une cagoule au moment du crime.
PERQUISITIONS
Cette enquête a permis aux policiers de mener quatre perquisitions à Montréal, à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Sainte-Marie-de-Beauce.
Les policiers ont saisi une arme à feu et une arme à air comprimé, de l’argent canadien et américain, ainsi que différents items reliés aux événements.
(Avec la collaboration de Louise Bédard)