École Saint-Édouard: Des élèves devront changer d’école

Éducation – En raison d’un manque de locaux, des élèves qui devraient fréquenter l’école primaire Saint-Édouard devront plutôt être accueillis par l’école Saint-Patrice, à Sherrington.

Déjà cette année, le local de musique a dû être réaménagé de manière temporaire pour en faire une classe. La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) estime qu’un deuxième local sera nécessaire pour accueillir tous les élèves pour l’année 2015-2016 et peut-être même trois locaux en 2016-2017. Le problème est qu’il n’y a aucun local disponible.

L’école Saint-Édouard n’est pas la seule dans cette situation. Sept autres écoles de cette commission scolaire devront aussi déménager des élèves.

Les raisons de ce surnombre sont nombreuses. L’arrivée de jeunes familles dans la municipalité et la diminution du ratio d’élèves par classe expliquent en partie cette situation, croit Marie-Louise Kerneïs, présidente de la CSDGS.

Le conseil d’établissement de l’école Saint-Édouard, qui est formé d’enseignants et de parents d’élèves, doit formuler une recommandation à la CSDGS quant aux groupes d’élèves qui pourraient être déplacés. Il pourrait s’agir d’élèves de maternelle ou encore de sixième année. Cette recommandation doit parvenir au conseil des commissaires d’ici le 27 mars.

Mme Kerneïs assure que tout sera fait pour réduire les impacts négatifs de ce déplacement d’élèves. «Les parents feront affaire avec un seul service de garde dans leur communauté. La commission scolaire fournira le transport entre le service de garde de Saint-Édouard et l’école Saint-Patrice», affirme-t-elle.

Agrandissement

À ce point-ci, l’agrandissement de l’école Saint-Édouard ne peut pas être envisagé. D’une part, le ministère de l’Éducation impose la règle du 20 kilomètres. Les places disponibles dans les écoles situées dans un rayon de 20 kilomètres doivent d’abord être comblées avant de penser à agrandir une école.

D’autre part, le budget gouvernemental attribué aux nouvelles constructions est de 400 M$, alors que les demandes sont évaluées à 800 M$, estime Marie-Louise Kerneïs