Fondatrice de Sourire sans Fin: Sylvie Rémillard quitte avec le sentiment du devoir accompli

Actualité. La fondatrice et directrice générale de l’organisme -Sourire sans fin, -Sylvie -Rémillard, annonce son départ à la retraite. C’est avec le sentiment du devoir accompli qu’elle quittera ses fonctions, au mois de mars, après avoir consacré les 30 dernières années à améliorer la condition de vie de milliers de familles de la -MRC des -Jardins-de-Napierville.

Dès le mois de janvier 2020, -Mme -Rémillard avait avisé le conseil d’administration de -Sourire sans fin de sa volonté de prendre sa retraite à compter du mois de juin. Puis, est survenue la pandémie, qui a retardé son départ.

« -Je pars parce que j’étais rendue là », -confie-t-elle.

Une nouvelle directrice générale, -Brenda -Jones, a été embauchée le 13 décembre 2021. Mme -Rémillard entend l’accompagner jusqu’au mois de mars.

« C’est une femme déterminée qui croit beaucoup à la mission de -Sourire sans -Fin, précise -Mme -Rémillard. On a une bonne équipe de travail qui pourra travailler avec elle pour maintenir les acquis de l’organisme. »

Suite des choses

À titre de directrice générale de l’organisme, -Sylvie -Rémillard s’est assurée que -Sourire sans -Fin puisse toujours voler de ses propres ailes, même après son départ.

« -Notre structure fait en sorte que les coordonnatrices sont bien informées des exigences de nos bailleurs de fonds et des objectifs à atteindre, -explique-t-elle. J’ai travaillé 15 ans de ma vie à assurer que -Sourire sans -Fin serait indépendant de moi. Les coordonnatrices ont toutes une remplaçante dans leur rôle. De cette façon, même si quelqu’un part, on peut continuer à travailler. »

Fierté

Mme -Rémillard part avec un immense sentiment de fierté d’avoir réussi à fonder cet organisme que la communauté s’est approprié.

« -Je pars en faisant un legs à la communauté, se -réjouit-elle. Ça va être différent, mais ça va continuer. Au début, je n’avais pas imaginé que la communauté adopterait aussi bien cet organisme. Ma plus belle réalisation, c’est que le monde ait adhéré à ce beau grand projet. C’est un des joyaux des -Jardins-de-Napierville. Ça fait partie des bons coups de ma vie. »

« J’ai semé un esprit de solidarité et d’entraide qui va demeurer pour toujours, -poursuit-elle. J’ai contribué à ça, mais je ne l’ai pas fait toute seule. J’ai été capable de convaincre la communauté de ce besoin qui était bien réel. Sourire sans -Fin a su grandir avec la réalité de sa communauté. On s’est toujours appuyés -là-dessus. Nous avons défendu notre territoire sur les grandes tables de concertation de la -Montérégie et nous avons été capables de donner une crédibilité à notre territoire. Aujourd’hui, -Centraide du -Grand -Montréal cite -Sourire sans -Fin en exemple. »

Ce qui reste à faire

Après son départ, -Mme -Rémillard entrevoit deux importants dossiers qui être adressés par les élus et les organismes de la région, au cours des prochaines années.

« -Un des gros dossiers est le logement abordable, mais personne ne lève la main, -déplore-t-elle. Il y a bien un comité à la -MRC, mais il élabore un plan à long terme. À court terme, il n’y a rien qui va apparaître. »

« D’ici deux à trois ans, il faudra aussi commencer à penser à tout ce qui touche à l’immigration, -ajoute-t-elle. Nous n’avons aucune ressource spécifique pour accompagner les parents, que l’on pense à la francisation ou autre. Je ne sais pas qui va prendre ce dossier. Sourire sans -Fin a déjà les bras pas mal pleins… »

Du bénévolat comme projet de retraite

Une fois à la retraite, -Sylvie -Rémillard entend consacrer son temps à la cause des enfants.

« -Je devrai prendre un recul de quelques mois par rapport à -Sourire sans -Fin, -admet-elle. Je ne reviendrai pas comme bénévole au sein de l’organisme et je ne siégerai pas au conseil d’administration. Je vais prendre une belle pause et après, mon rêve est de m’engager auprès des enfants malades ou quelque chose dans ce -créneau-là. Ça a toujours été les enfants qui m’ont interpellée. »