La folie des lutins de Noël à Napierville

Ils sont discrets, malicieux, mais tout à fait attachants. Depuis quelque temps, les lutins du père Noël ont envahi les chaumières de la région. À l’approche des Fêtes, les petits êtres magiques profitent du temps qu’il leur reste avant Noël pour rire un bon coup. Soyez avisés! Si à votre réveil, votre maison est sens dessus dessous, c’est qu’un lutin est passé vous jouer un sale tour!

Depuis la mi-novembre, la chasse aux lutins est lancée.  Dans plusieurs foyers de la région, les enfants installent des pièges à lutin.  Ils tentent de les attirer avec du chocolat et des biscuits. Une fois capturé, le lutin sera présent jusqu’au 24 décembre.  Il repart ensuite vers le pôle Nord, afin d’aider le père Noël à distribuer ses cadeaux. 

Au BMR de Napierville, plus de 200 lutins se sont déjà envolés, capturés par les enfants du coin.  «C’est la folie!, soutient Martin Hémond, directeur du magasin.  Ils n’ont pas eu le temps de faire de mauvais coups au magasin de Napierville…Ils sont tous partis.»  Le marchand nous explique que bien que la plupart des lutins ont été capturés, il en reste encore quelques-uns de plus grande taille, qui se cachent dans le magasin.

Pour vous aider à les attraper à la maison, il vous remet un piège à lutin.  Il s’agit en fait d’un sac de jute et d’un petit bâton qui permet de tenir le sac ouvert.  Pour augmenter ses chances d’attraper un lutin, on peut disposer le piège partout où il y a des enfants : dans les parcs, près des écoles, mais aussi dans les arbres, surtout près des sapins et sous les galeries.

De petits farceurs

Immobiles le jour, les lutins profitent de la nuit pour se déplacer.  Il court partout et il adore jouer des tours.  Tous les matins, au lever du soleil, les enfants découvrent les mauvais coups faits par les lutins pendant la nuit. 

Ils renversent des céréales sur le comptoir ou encore ils recouvrent une fenêtre avec du papier d’emballage.  Un autre a été surpris alors qu’il déroulait du papier de toilette dans le sapin de Noël.  

C’est un grand-papa de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui a capturé, pour la première fois, un lutin. Rapidement, ses petits-enfants et lui se sont rendus compte que celui-ci était bien vivant. Le jour, immobile, il semblait des plus inoffensifs. Une histoire qui a rapidement fait le tour de la cour d’école… et du Québec.