La -Route de -Champlain cesse ses activités dans le -Haut-Richelieu

La -Route de -Champlain, un organisme à but non lucratif (OBNL) qui est membre de la coopérative -Alo -Richelieu, a cessé ses activités dans la région en raison de difficultés financières. Jusqu’à la -mi-août, ses -bateaux-taxis électriques reliaient diverses escales sur la rivière -Richelieu. Elle louait aussi des embarcations nautiques et des vélos électriques.

« -Le conseil d’administration a le mandat de régler, dans les plus brefs délais, la situation de liquidités. Pour ça, on ne peut pas continuer d’opérer dans le -Haut-Richelieu », expose -Christian -Desautels, le directeur général de la -Route de -Champlain.

Il parle d’une situation malheureuse, notamment en raison de la qualité du produit touristique qui a été développé. Cela ne doit toutefois pas avoir raison de la mission sociale de l’OBNL basé à -Montréal-Nord. « -On doit arrêter l’hémorragie. On est dans une situation de liquidités assez terrible. Il faut concentrer nos énergies sur un plan de relance ou une autre option », poursuit M. Desautels.

Une assemblée spéciale est prévue en septembre pour statuer sur la suite. Les gens qui avaient des réservations ont été remboursés. Les détenteurs de -carte-cadeau seront réorientés vers les autres services de la -Route de -Champlain à -Montréal.

Les -bateaux-taxis opérés par la -Route de -Champlain étaient l’image forte de la coopérative -Alo -Richelieu. Cette dernière propose de nombreuses autres activités qui sont offertes par divers opérateurs.

Mission

La mission de la -Route de -Champlain est de démocratiser l’accès à l’eau à la -Rivière-des-Prairies et de faire rayonner -Montréal-Nord par le plein air. Christian -Desautels souligne qu’avant la pandémie, l’OBNL était en pleine croissance.

En 2016, la -Route de -Champlain a déposé un projet auprès du ministère du -Tourisme pour développer une offre de -bateaux-taxis et de location de vélos électriques dans le -Haut-Richelieu. « -Dans la vision à l’époque, ça devait être un attrait touristique qui servirait de vache à lait pour supporter notre mission sociale à -Montréal-Nord », indique M. Desautels. Or, la pandémie a bouleversé les projections, tout comme la difficulté à obtenir certains équipements servant à offrir les services.

Produit d’appel

De plus, certaines activités prévues dans le cadre d’Alo -Richelieu n’ont pas vu le jour. « -On parlait d’une tyrolienne, d’une piscine dans le -Richelieu, de jeux d’eau. On devait être le lien entre ces éléments », rappelle M. Desautels. Il est d’avis qu’un produit d’appel est manquant. Ce faisant, la clientèle n’est pas au -rendez-vous. Si bien que le trajet entre -Sainte-Anne–de-Sabrevois et -Saint-Blaise–sur-Richelieu a été retiré durant l’été.

« -Il n’y avait personne qui prenait le bateau. Notre modèle est basé sur le volume. S’il n’y a pas d’attrait touristique qui génère ce volume, c’est comme un autobus qui ne mène nulle part. C’est difficile à gérer », poursuit -Christian -Desautels. Malgré les difficultés, il souligne que l’été 2021 n’a pas été une mauvaise saison.

Outre les activités nautiques, la -Route de -Champlain a proposé l’hiver dernier un service de location d’équipements pour pratiquer des activités extérieures au -Centre-de–Plein-Air–Ronald-Beauregard, à -Saint-Jean–sur-Richelieu. M. Desautels souligne que les relations avec les partenaires du -Haut-Richelieu ne sont pas coupées.