Lacolle cherche un nouveau directeur général

La municipalité de Lacolle est à la recherche d’un nouveau directeur général à la suite du congédiement de Jacques Mireault. Une résolution pour l’embauche d’un nouveau titulaire a été adoptée lors d’une séance spéciale du conseil municipal tenue mardi.

D’ici là, Marielle Fabre, l’adjointe du DG, assumera une partie des tâches de son ancien patron. Le maire Roland-Luc Béliveau agira comme directeur du personnel par intérim. Deux conseillers pourront l’assister.

Les services de la comptable Linda Coache sont retenus pour «effectuer la fermeture comptable annuelle des livres de la municipalité», une tâche accomplie auparavant par M. Mireault.

Lors de la période des questions, une citoyenne a demandé si la municipalité s’appuyait sur les conseils d’avocats pour prendre les décisions. Le maire a indiqué que dans le cas du directeur général, tous les membres du conseil s’étaient livrés à un travail ardu pour accumuler de l’information pertinente. «À la lumière de certaines recherches, nous en sommes venus à prendre la décision finale», a-t-il précisé.

M. Béliveau a indiqué que d’ici le 23 janvier, il allait probablement tenir une conférence de presse pour dévoiler toute la situation qui a eu cours à la municipalité depuis trois ans.

Pompiers

Le conseil municipal a résolu d’envoyer une lettre aux pompiers volontaires qui ont présenté des billets de médecin pour justifier leur absence du travail en 2013. Le maire a exprimé sa volonté de tirer la situation au clair. L’objectif de la lettre est de savoir s’ils sont toujours pompiers à Lacolle. Ils ont jusqu’à vendredi pour y répondre. Quant à ceux qui n’ont pas déposé de billet médical, ils ont déjà été contactés par le directeur par intérim des incendies, a-t-on indiqué.

Par ailleurs, le maire ne veut plus entendre parler de conflit concernant le Service des incendies. «Nous avons une brigade qui se porte bien, mis à part les quelques gens qui ne savent pas se positionner», a-t-il commenté.

Il a précisé par la suite que le service n’avait plus besoin de renfort, était en mesure de répondre à tous les appels et que la municipalité a toujours été protégée contre les incendies. De son côté, la conseillère France Murray a fait état de l’embauche de quatre nouveaux pompiers.

Faussetés

«Il n’y a pas onze pompiers malades», a-t-il déclaré en s’adressant à la journaliste du journal qu’il avait aussi interpellée en tout début de séance, lui reprochant de répandre des faussetés. «J’aimerais vous demander de réitérer (sic) vos propos dans le journal et (à) tous vos collègues. Le fait de faire des fausses déclarations m’irrite quelque peu. Si vous n’êtes pas en mesure de cibler les choses correctement, de bien les citer, je vous demanderais de vous abstenir jusqu’à confirmation de celles-ci.»

En parlant de quatre pompiers, M. Béliveau fait référence uniquement à ceux qui ont déposé un billet médical. Il dit qu’il n’y a jamais eu 11 pompiers malades. Il réfute le fait que 11 pompiers sur 17 aient été en arrêt de travail comme l’a rapporté le porte-parole des pompiers absents et comme l’ont diffusé tous les médias.

Par ailleurs, une lettre en bonne et due forme sera envoyée au directeur du service, Sean Maigar. On lui réclame les dossiers (version papier) des pompiers.

Dorénavant, les employés et le directeur de la voirie ne pourront sortir du territoire de la municipalité sans en obtenir l’autorisation. Le maire évalue qu’il y a trop de déplacements, notamment vers Saint-Jean.

Frais non remboursés

Les membres de l’ancien conseil se verront retrancher une somme de 260$ du remboursement qu’ils s’attendaient de recevoir de la municipalité pour les frais encourus lors de leur participation au dernier congrès de la Fédération des municipalités. Il s’agit du coût d’une chambre pour la nuit précédant l’ouverture du congrès que ne veut pas payer le nouveau conseil.

Le conseiller Martin Lebrun qui a été le seul réélu en novembre a eu beau invoquer la nécessité de respecter la résolution votée par l’ancien conseil, il n’a pas convaincu ses collègues de changer d’idée. Le maire considère que c’est un montant payé en trop. Quant à la résolution, il dit qu’elle avait été mal formulée.