L’Éco-friperie retournerait à la Saint-Vincent de Paul

Communauté – Revirement de situation, les administrateurs de l’Éco-friperie seraient d’accord à laisser la Saint-Vincent de Paul occuper le siège du conducteur de l’organisme, en lui accordant un nombre de membres majoritaire sur son conseil d’administration.

«On est en rapprochement. On a mis de nouvelles balises sur la table», explique Jacques Délisle, le maire de Napierville.

Rappelons que Napierville s’est engagé à défrayer une partie du loyer à hauteur de 1000$ par mois, pendant un peu plus d’un an. «La Ville est fiduciaire de la subvention de 46 000$ la Conférence régionale des élus, soutient M. Délisle, mais ce n’est pas le rôle de la municipalité de gérer l’Éco-friperie.»

Selon M. Délisle, les termes d’une nouvelle entente entre les parties impliqueraient que Napierville continue à percevoir les subventions. Par contre, le nouveau conseil d’administration de l’Éco-friperie compterait cinq membres, dont deux conseillers municipaux et trois membres de la Saint-Vincent de Paul, jusqu’à la fin de l’engagement financier de la municipalité, en décembre 2015.

Finances

La présidente de la Société Saint-Vincent de Paul, Diane Brouillard, aimerait bien prendre en charge l’Éco-friperie avec des administrateurs de son organisme, comme ce devait être le cas au départ.

Elle demande cependant à voir ses états financiers avant de s’y associer. «Ce que j’ai su, c’est qu’ils sont déficitaires en ce moment, dit-elle. On n’a vu aucun chiffre. Pourquoi ils ont changé d’idée?, demande-t-elle. Est-ce à cause de leur situation financière? Il y a un petit côté inquiétant.»

M. Délisle affirme que l’Éco-friperie a dépensé la première tranche de 23 000$ versée par la CRÉ, de même que le 5000$ d’aide au démarrage offert par le Centre local de développement des Jardins-de-Napierville.

«Présentement, on ne fait pas des fortunes, mais c’est quand même bon, soutient M. Délisle. C’est une entreprise qui vient de partir. On a débuté en janvier.»