Matières dangereuses à Sainte-Clotilde

Environnement -Les entreprises propriétaires des barils de matières dangereuses entreposés illégalement à Sainte-Clotilde refusent toujours de nettoyer les lieux. C’est donc le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques qui devra s’en charger dans les prochaines semaines.

Le ministère de l’Environnement a émis une première ordonnance à l’endroit des entreprises L.R. Print.Sol et L.R. Print.Sol Environnement, le 17 octobre 2014. Ces entreprises basées à Saint-Léonard se spécialisent dans la vente de produits chimiques nécessaires à la fabrication d’encre. En vertu de cette ordonnance, elles disposaient de 30 jours pour sécuriser les lieux et retirer les quelque 2000 barils entreposés dans un bâtiment agricole.

Le Ministère leur a fait parvenir une deuxième ordonnance par la voie d’un huissier, le 13 novembre 2014. Cette fois, elles disposaient d’un délai supplémentaire de 60 jours pour s’y conformer.

«Les barils sont toujours présents», affirme Jean-François Ouellet du ministère de l’Environnement. C’est donc le ministère qui va procéder au nettoyage des lieux et qui fera par la suite parvenir la facture aux entreprises.

«Les travaux ordonnés pourront être exécutés par le Ministère qui va entreprendre les démarches pour recouvrer les frais générés sur le principe du pollueur-payeur», soutient M. Ouellet.