Napierville: Philippe Grégoire tourne les dernières scènes de son premier long métrage

CINÉMA – Philippe Grégoire, un jeune cinéaste de Napierville, a terminé le tournage de son tout premier long métrage, Le bruit des moteurs, les 25 et 26 mai, sur la piste de course d’accélération du Napierville Dragway.

Le tournage devait être terminé en octobre 2018, mais la pluie a forcé l’équipe à le reporter.

«On partait pour l’Islande en novembre, pour y tourner des scènes, et à notre retour, il a neigé et la saison de drag était terminée», explique M. Grégoire.

Lui et son équipe entameront la prochaine étape de la réalisation de son film, qui est la postproduction. Le montage sera terminé d’ici quelques semaines, suivi de la colorisation et du montage sonore.

«La postproduction devrait être terminée vers la fin de l’été, explique M. Grégoire. Nous allons ensuite nous préparer pour soumettre le film dans différents festivals. Ensuite, nous allons décider quand le film sera lancé au Québec. Ça devrait être quelque part en 2020.»

Le film

Ce film, que Philippe Grégoire a écrit et réalisé, met en vedette Marie-Thérèse Fortin, Marc Beaupré, Robert Naylor, Alexandrine Agostini et Maxime Genois, entre autres.

Le tournage a eu lieu en différents endroits de la région, comme à la raffinerie de Napierville, au Napierville Dragway, mais aussi à la ferme Letellier, au club de tir la Roue du Roy, à Hemmingford, à l’église Odeltown, à Lacolle, et à la ferme Delfland.

Histoire

Le film raconte l’histoire d’un jeune de 22 ans qui est en congé de travail forcé et qui vient passer deux semaines dans son village natal, où il n’avait pas mis les pieds depuis deux ans.

Il se trouvera mêlé à une enquête policière, après la découverte de dessins apposés sur les portes de l’église, représentant une personne qui lui ressemble.

La mère du jeune homme est la propriétaire de la piste de course, où il va rencontrer une pilote islandaise. Cette dernière va lui demander de lui faire connaître sa région. Cette démarche lui fait prendre conscience que ce monde lui a manqué et qu’il n’a plus envie de le quitter.