Près de 133 000 emplois disponibles en Montérégie d’ici 2017

TRAVAIL – Les prochaines années seront encourageantes sur le plan de la création d’emplois en Montérégie, selon Emploi-Québec qui prévoit 132 900 opportunités de carrière dans la région d’ici 2017.

Même si 76 % des postes à pourvoir seront des remplacements de départs à la retraite, Mario Choquette, économiste à la direction régionale chez Emploi-Québec pour la région de la Montérégie, précise que près de 33 000 nouveaux emplois verront le jour dans les trois prochaines années.

« L’avenir est prometteur pour les jeunes travailleurs. Le nombre d’emplois devrait atteindre un sommet inégalé au cours des 10 prochaines années », estime-t-il.

Environ 67 % de ces futurs emplois exigeront des études post secondaires. « La demande est grande en administration, en santé et en enseignement », fait savoir l’économiste.

Ce dernier ajoute que la mécanique est aussi un domaine où une forte croissance est prévue. « Encore là, on parle d’une formation professionnelle. Autant la mécanique industrielle que la mécanique automobile sont des secteurs où la demande est grande », explique M. Choquette.

Dans les 520 professions répertoriées en Montérégie, 81 % présenteraient des perspectives favorables. Près de 60 % des secteurs seraient en effervescence. « Que ce soit en santé, au niveau commercial ou même en transport, la demande est réelle », relate M. Choquette.

Du côté de Québec, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, se réjouit de ces prévisions. « Les jeunes doivent aborder le marché du travail avec optimisme puisque les perspectives d’emploi sont favorables dans toutes les régions du Québec. Les importants projets créateurs de richesse sur lesquels mise le gouvernement, tels que la stratégie maritime et la relance du Plan Nord, nous permettent d’espérer que nous dépasserons ces prévisions », peut-on lire dans un communiqué.

Notons finalement que les prévisions d’Emploi-Québec Montérégie en 2011 faisaient mention de 138 000 emplois disponibles d’ici 2014. De ce nombre,  92 500 emplois étaient des remplacements de départs à la retraite et 45 500 nouveaux postes.