Reconstruction de 8 ponts à St-Jacques-le-Mineur

La reconstruction de 8 ponceaux, qui surplombent la rivière St-Jacques sur le boulevard Édouard VII, sera complétée d’ici le mois de décembre.

Plusieurs études ont démontré la nécessité de les reconstruire.  Le coût du projet s’élève à 1,3 M$.  Les utilisateurs de ces ponceaux devront toutefois financer une partie des coûts, à hauteur de 200 000$. 

La municipalité se réjouit

Ces ponceaux appartiennent à la municipalité depuis 1947.  Chacun d’eux mène soit à une résidence privée, soit à une terre agricole.  Au total, ces 8 structures donnent accès à 10 utilisateurs.

Selon la mairesse de St-Jacques-le-Mineur, Lise Trottier, de nombreuses études ont été produites depuis 6 ou 7 ans, afin de rendre compte de l’état des ponts.  La conclusion était qu’ils devaient être reconstruits.  «Nos ingénieurs nous conseillaient de les refaire tous en même temps afin de réduire les coûts», explique-t-elle.

Les travaux sont en cours depuis juillet et devraient être exécutés d’ici décembre.  «Le conseil est heureux du dénouement de ce dossier sur lequel  on travaille depuis 3 ans et demi, précise Mme Trottier.  Ça donne une sécurité aux agriculteurs.  Les gens étaient inquiets.»

Difficile partage des coûts

Si tous reconnaissent qu’il y a avait une problématique au niveau de la sécurité, il restait à s’entendre à savoir qui allait payer la note.  Lors de la crue des eaux, il arrivait que l’eau monte jusqu’à la hauteur des ponts.  Ils devaient donc être surélevés. 

Selon Mme Trottier, le tonnage maximal n’était pas respecté par les usagers.  «On devait se mettre au niveau avec la grosseur de la machinerie agricole d’aujourd’hui.  Il y avait parfois des 50 tonnes qui passaient sur des ponts qui pouvaient supporter des charges maximales de 5, 7 ou 8 tonnes.»

Les parties se sont finalement entendues.  La municipalité va débourser 800 000$, le MAPAQ va fournir une aide financière à hauteur de 300 000$, pour aider les agriculteurs et les 10 utilisateurs devront débourser les 200 000$ restants.  «On a rencontré les agriculteurs pour connaitre leurs besoins, note Mme Trottier.  Il y a eu de la transparence à 100% dans ce dossier et les citoyens ont été tenus au courant.»