Sherrington: un violent incendie ravage un immeuble

ACTUALITÉ – Un incendie a complètement détruit le dépanneur Joyv, six logements, ainsi que les bureaux administratifs de l’entreprise Excavations St-Patrice, le 5 janvier, à Sherrington. Heureusement, le feu n’a fait aucun blessé grave, mais les six locataires ont tout perdu.

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Un appel a été logé au 9-1-1 vers 1 h 30 du matin, pour un feu qui s’est déclaré au 211, rue Saint-Patrice.

À leur arrivée, les pompiers ont procédé à l’évacuation des locataires. Des flammes étaient déjà apparentes. Deux d’entre eux ont été transportés à l’hôpital pour traiter des blessures mineures, rapporte Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Le feu s’est rapidement transformé en embrasement généralisé, notamment en raison des vents violents qui soufflaient cette nuit-là, alors qu’une tempête s’abattait sur la région. De nombreuses routes étaient fermées à la circulation en raison de la poudrerie, tandis que le mercure avoisinait les -30 degrés.

Environ 60 pompiers provenant d’une vingtaine de municipalités environnantes ont combattu le brasier, explique Patrick Gagnon, directeur du service des incendies de Napierville. Des sapeurs venus de l’État de New York sont aussi intervenus. Au total, 14 camions-citernes ont été mobilisés pour venir à bout de cet incendie.

Cause

L’enquête des pompiers n’a montré aucun élément criminel en lien avec ce feu. L’incendie aurait pris naissance au niveau de l’entrée électrique.

«Des gens auraient vu un fil électrique brûler à partir d’un poteau», explique M. Gagnon. «Ça s’enligne pour être électrique parce que le revêtement en PVC brûlait à l’extérieur», précise Jean-Luc Beaudin, directeur du service des incendies de Sherrington.

«C’était l’enfer ! Les conditions étaient épouvantables. On était en pleine tempête et il y avait beaucoup de neige dans les rangs.»

-Jean-Luc Beaudin, directeur du service des incendies de Sherrington

Reconstruction

Le bâtiment est une perte totale. Par chance, la maison voisine, qui se trouvait à environ trois mètres (10 pi), et le garage de l’entreprise Excavations St-Patrice, qui se situait 10 m (30 pi) à l’arrière, ont pu être sauvés grâce au travail des pompiers.

Martin Cardinal, de l’entreprise Excavations St-Patrice, a travaillé toute la nuit du 5 janvier aux commandes d’une pelle mécanique, pour aider les pompiers à combattre le feu. Son père, Georges Cardinal, est le propriétaire de l’entreprise et du bâtiment qui ont brûlé. «Le bureau de l’entreprise est temporairement relocalisé dans la maison privée du propriétaire», explique-t-il.

Le propriétaire a l’intention de reconstruire le dépanneur et des logements. Étant donné l’hiver qui sévit, les travaux de construction ne débuteront pas avant le printemps, précise M. Cardinal.