Une excellente saison pour la récolte de bleuets

AGRICULTURE – Après les fraises et les framboises, c’est au tour des bleuets de se laisser savourer. Les producteurs ont ouvert leurs champs à l’autocueillette à la mi-juillet. Malgré la canicule, la récolte est excellente.

Plusieurs amateurs se régalent déjà depuis quelques jours des bleuets de la région. Ils peuvent goûter à de nombreuses variétés. Le Patriot, connu pour ses baies de bon calibre, et le Northland, qui tire sa renommée de son goût sucré, sont très prisés des cueilleurs.

Tous les producteurs ont ouvert leurs portes environ une semaine plus tard qu’à l’habitude. Il s’agit d’une conséquence du printemps froid et pluvieux. «Nous avions moins de bleuets à l’ouverture, mais depuis une semaine, la récolte est abondante», souligne Hugo Latour, de la bleuetière le Bleuésime à Saint-Blaise-sur-Richelieu.

Même son de cloche à quelques kilomètres de là, où les intéressés se donnent rendez-vous à la Fraisière Louis Hébert à Saint-Valentin. «Les plants sont très fournis. Avec la chaleur que nous avons, les fruits sortent tous en même temps. Ils mûrissent rapidement», explique la propriétaire, Dominique Larouche.

Canicule

Comme l’an dernier, les producteurs ont un gros défi. Ils ont dû protéger leur culture étant donné que la pluie a été rare en juillet.

«Mon mari arrose matin et soir à la base des plants. Il part avec notre petit-fils et ils s’amusent à jouer aux pompiers», rigole Dominique Larouche.

«Heureusement, nous avons un système d’irrigation depuis deux ans, précise Hugo Latour. On voit une énorme différence. L’arrosage qui se fait au goutte à goutte sauve la récolte.»

La chaleur fait mûrir les fruits. C’est le temps de venir cueillir.

-Hugo Latour, de la bleuetière le Bleuésime, à Saint-Blaise

Les producteurs espèrent toujours éviter les violents orages. «Les fruits sont tellement mûrs qu’une forte pluie en ferait tomber beaucoup au sol», indique Hugo Latour.

Prix

Grâce à l’arrosage, le calibre des petites baies est bon. La teneur en sucre est également au rendez-vous.

La saison devrait s’étirer jusqu’à  la mi-août. Certaines entreprises offrent des variétés tardives, dont la cueillette peut se faire en septembre. Il suffit de s’informer chez les producteurs avant de se déplacer. Cette année, le prix des bleuets à l’autocueillette est en moyenne de 3,25$ la livre.

Comme pour les fraises et les framboises, il est conseillé de se présenter pour l’autocueillette après huit heures. La rosée aura alors disparu, mais la chaleur ne sera pas trop accablante.

Il faut rechercher des bleuets fermes, secs, charnus, lisses et couverts d’une pruine blanchâtre: ce sont des signes de fraîcheur. Les fruits de couleur rougeâtre ne sont pas mûrs. Pour conserver les bleuets, il faut les réfrigérer dès l’arrivée à la maison dans un emballage de plastique ou un contenant.

Il est toujours recommandé d’appeler les producteurs avant de se déplacer.