Vol et fabrication de faux: un ex-policier de la SQ devant les tribunaux

JUSTICE – Richard Parent, 55 ans, un ex- policier de la Sûreté du Québec, a comparu le 18 juin pour répondre à quatre chefs d’accusation. Les infractions reprochées sont reliées à la fonction qu’il exerçait.

Avant de quitter son travail en 2016, il était responsable des enquêtes au poste de la MRC du Haut-Richelieu à Lacolle. Policier d’expérience, il avait le grade de sergent et assurait la supervision des enquêteurs.

L’ancien policier a été arrêté le 23 mai à la suite de l’émission d’un mandat visé autorisé par le juge Éric Simard. Il s’est alors engagé à être présent lors de sa comparution au palais de justice de Saint-Jean.

Lundi matin, il s’est présenté seul devant le tribunal. Il a indiqué qu’il aura un avocat pour la suite des procédures. Son dossier a été remis au 23 juillet.

Accusations

Il lui est reproché, entre le 20 juillet 2010 et le 21 novembre 2016, à Lacolle, par la supercherie, le mensonge ou d’autres moyens dolosifs, d’avoir frustré le public en général d’une somme d’argent dépassant 5000$.

Le ministère public a porté aussi une accusation de vol d’argent et de biens dépassant 5000$ à l’endroit de diverses personnes et du Procureur général du Québec. La période visée par l’accusation s’étend du 20 juillet 2010 au 23 mars 2015.

Richard Parent aurait aussi volontairement tenté d’entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice, en prenant, en cachant ou en détruisant des rapports de contrôle et de disposition des pièces à conviction de la Sûreté du Québec, ou en y inscrivant des données fausses. Ce délit lui est reproché pour la période du 20 juillet 2010 au 21 novembre 2016.

Faux document

Enfin, l’ex-policier est soupçonné d’avoir fait de faux documents, soit des rapports de disposition des pièces à conviction et des inscriptions au système de gestion des pièces à conviction de la Sûreté du Québec, les sachant faux et avec l’intention qu’ils soient employés comme authentiques, au préjudice du public et de l’administration de la justice. L’infraction aurait été commise entre le 23 avril 2012 et le 26 octobre 2016.