8 guépards débarquent au Parc Safari

Les visiteurs peuvent déjà admirer les nouveaux pensionnaires, dont la Parc Safari a récemment fait l’acquisition : 8 jeunes guépards, qui ont fait le voyage en avion depuis l’Afrique du Sud.  Parmi les 5 mâles et les 3 femelles, 7 sont nés en 2012 et la plus âgée du groupe n’a que deux ans.

«Le Parc Safari a longtemps gardé des guépards par le passé et comme cet animal fascine les gens, on a décidé d’en faire venir à nouveau, explique Nathalie Santerre, directrice adjointe en zoologie au Parc Safari.  C’est une espèce que les gens veulent voir.  Ça fait plusieurs années qu’on en parle, mais ça nous prenait d’abord un nouveau building et un nouvel enclos.»

  Selon les autorités du Parc, il s’agit du seul endroit au Québec où l’on peut admirer ces magnifiques animaux.  Ils peuvent être observés à partir d’une passerelle de 260 mètres de long, qui se situe près de la billetterie, à l’entrée du Parc. 

Le guépard est l’animal terrestre le plus rapide au monde.  En course, il se déplace à 110 km/h et il atteint la vitesse de 100 km/h en 3,6 secondes.

Contrairement aux autres grands félins, les guépards et les cougars sont les seuls qui ne rugissent pas, mais ils ronronnent.  Les mâles, dont le Parc a fait l’acquisition, pèsent environ 65 livres et les femelles, entre 35 et 40 livres.  Ils consomment environ 2 livres de viande crue par jour. 

En ce qui concerne les temps froids qu’ils vont connaître cet hiver, il semble que les félins s’adaptent très bien à tous les habitats.  «Il n’y a aucun problème avec l’hiver.  Ils devront aller dehors pour faire leurs poils d’hiver.  Nous avons des lions et des hyènes qui l’hiver, sont libres d’entrer à l’intérieur et de sortir, comme ils le désirent et très souvent, les lions sont à l’extérieur l’hiver.  Ils y vont d’eux-mêmes», explique Mme Santerre. 

Une espèce menacée

Les 8 guépards sont nés au «Endangered species center», situé à Kapama, en Afrique du Sud.  Il s’agit d’un centre de réhabilitation d’espèces en voie d’extinction.  Lorsque la réintroduction des animaux dans leur habitat naturel n’est pas possible, ce centre les garde afin de les reproduire.  Comme l’explique Mme Santerre, il est très difficile de reproduire des guépards en captivité, mais ils le font tout de même de façon à sauvegarder des lignées génétiques, au cas où une maladie grave provoquerait la mort de plusieurs individus, menaçant ainsi la survie de l’espèce.