De passage à Sherrington: François Legault veut investir dans la transformation alimentaire

POLITIQUE – De passage chez Veg Pro International, à Sherrington, le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, a rappelé que sa priorité était le développement économique. Au niveau de l’agriculture, il croit que cela doit passer par le développement de la filiale de la transformation alimentaire.

M. Legault a visité les installations de Veg Pro, le 13 novembre, dans le cadre d’une tournée des régions du Québec. Il est déjà venu dans la région, notamment en appui à la candidate Claire Isabelle, qui s’était présentée lors de la dernière élection, en 2014.

Le chef de la CAQ a rappelé que le projet de son parti se réalisera à l’intérieur du Canada et qu’il ne fera jamais un référendum sur la souveraineté du Québec.

M. Legault veut faire du développement de l’économie sa priorité, notamment en créant des emplois mieux payés. Il veut aussi favoriser le secteur de la transformation alimentaire. «Les programmes d’Investissement Québec devraient s’appliquer à la transformation alimentaire», soutient M. Legault. Il veut aussi améliorer ces programmes pour permettre aux agriculteurs d’acheter de la machinerie.

Si cette aide aux agriculteurs n’est pas encore venue, c’est parce que les Libéraux ont négligé la circonscription de Huntingdon et qu’ils la tiennent pour acquise, pense M. Legault. D’ailleurs, si des élections se tenaient aujourd’hui, c’est la CAQ qui remporterait cette circonscription, estime M. Legault, citant les résultats d’un sondage.

Taxes et impôts

M. Legault veut aussi revoir le système de taxation pour réduire le fardeau des agriculteurs.

Il compte modifier les règles pour permettre à un agriculteur qui vend sa terre à ses enfants de ne pas avoir à payer d’impôt avant qu’elle soit complètement payée.

Santé et éducation

Le chef de la CAQ veut s’attaquer à la problématique du décrochage scolaire.

Au niveau de la santé, il a l’intention d’avoir recours à une loi qui a été adoptée en 2002, alors qu’il était lui-même ministre de la Santé, qui permettrait au gouvernement de forcer des médecins à pratiquer dans des MRC où il en manque.