Des citoyens réclament l’accessibilité à des soins de proximité au CLSC de Saint-Rémi

Santé. À l’initiative d’un citoyen de Saint-Michel, Yvon Potvin, une vingtaine de citoyens se sont récemment réunis dans les locaux du Service d’action bénévole Au cœur du jardin, à Saint-Rémi, afin de trouver une solution à la quasi-absence de soins de proximité offerts au CLSC de Saint-Rémi. Une pétition a d’ailleurs été lancée à cet effet. 

Trois élues de Saint-Rémi ont pris part à cette rencontre citoyenne, soit les conseillères Diane Soucy et Louise Brais, ainsi que la mairesses Sylvie Gagnon-Breton. 

« Le fait que des élues se pointent à une initiative citoyenne donne de la légitimité au mouvement, soutient M. Potvin. Ça stimule les citoyens de constater qu’elles sont sur la même longueur d’onde que nous. C’est ensemble que nous allons réussir à avoir des résultats. »

Demande

M. Potvin réclame que le CLSC de Saint-Rémi soit ouvert 24 heures par jour, 7 jours par semaine pour offrir un service d’urgences mineures. En ce moment, seuls les usagers du groupe de médecine familiale qui ont leur médecin de famille au CLSC peuvent le consulter. 

« La mairesse a rappelé tous les efforts qui ont été faits et les démarches de « petite séduction » faites pour attirer de jeunes médecins finissants dans notre région, dit M. Potvin. Il n’y a pas encore eu de résultats, mais les élus font des efforts. Comme citoyens, ils vivent la même situation que nous: il n’y a pas de service. »

Tous les gens que je rencontre manifestent ce besoin. C’est la base dans un milieu sans transport collectif qui compte 15 000 habitants, avec le vieillissement de la population.

Yvon Potvin

Témoignage

Une citoyenne de Saint-Rémi a témoigné du fait que sa fille de trois ans a eu une coupure au pied, rappelle M. Potvin. Comme on ne pouvait la voir que dans trois jours au CLSC, elle a dû attendre au lendemain pour finalement recevoir des soins à l’Hôpital Anna-Laberge, mais il était alors trop tard pour qu’elle puisse obtenir des points de suture.  

« On demande juste d’avoir accès à une super-infirmière et à une réceptionniste, plaide M. Potvin. Comme ça, si quelqu’un arrive, on le soigne. On veut de la simplicité. En ce moment, le service ne répond pas aux besoins des gens. »

Pétition

M. Potvin a lancé une pétition en ligne intitulée « SVP un CLSC à St-Rémi, ouvert 24/7 pour urgences mineures », sur le site Internet www.change.org. Il invite la population à la signer.

À ce jour, elle a obtenu l’appui de 330 citoyens. 

« J’ai parlé aux députées provinciales Carole Mallette et Christine Fréchette, conclut M. Potvin. Je vais aussi envoyer la pétition au PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest. »