Des projets très prometteurs réalisés en développement social dans la MRC des Jardins-de-Napierville

L’an dernier, la MRC des Jardins-de-Napierville s’est dotée d’une politique de développement social. L’un des buts de cette politique est d’améliorer le taux de diplomation dans la région, d’encourager la persévérance scolaire et la réussite éducative et sociale.

Ces derniers mois, quatre organismes ont donc mis sur pied des projets allant dans cette direction. Il y a notamment « Apprendre en cœur » qui, cet été, a mis sur pied le camp d’été « Stimulaction » à Napierville. Le projet a touché 39 enfants âgés entre 3 et 6 ans. Ils ont principalement bénéficié d’ateliers pour le développement du langage et l’éveil à la lecture et à l’écriture. L’effet positif a été immédiat sur le rendement académique de ces enfants qui arrivaient à la maternelle ou en première année du primaire. Le projet a aussi permis de sensibiliser les parents aux besoins particuliers de leur enfant. Bref, une expérience à répéter.

Un autre projet, le « Défi jeunesse », visait à accélérer l’accessibilité aux services en santé psychosociale, en créant notamment un mécanisme de références et de suivi rejoignant tous les acteurs en réussite éducative et sociale qui côtoient régulièrement les enfants à risque âgés de 6 à 12 ans ainsi que leurs parents. Ce projet a permis de dépister plus rapidement les problèmes qui peuvent affecter la réussite scolaire et sociale de l’enfant, et donc d’agir plus rapidement pour les traiter. Ce projet a été mis en route par l’organisme « Sourire sans Fin » de Saint-Rémi.

Un autre projet, cette fois pour les jeunes de 12 à 17 ans, a été dirigé par la Maison des jeunes de Saint-Rémi, l’Adomissile. Le but du projet était de sensibiliser les jeunes aux pouvoirs qui leur appartiennent face à leur avenir et de les soutenir dans leurs travaux scolaires et leurs études de façon à ce que ces jeunes acquièrent une autonomie personnelle en dehors de l’encadrement scolaire. Le projet a été une belle réussite. Il était d’autant plus important que le taux de décrochage est encore beaucoup trop élevé dans la région. Il faut donc trouver le moyen de convaincre les jeunes de l’importance de terminer leurs études et d’aller chercher un diplôme.

Enfin, le « Partenariat pour une solidarité éducative », mené par le CLD des Jardins-de-Napierville, impliquait directement un certain nombre d’entreprises de la région. Il s’agissait de les convaincre de permettre à leurs employés, qui sont des parents, de rencontrer l’intervenante du CLD et de discuter de la réussite scolaire, ou des problèmes, de leurs enfants, et des façons de réduire ces problèmes pour mieux stimuler leurs jeunes à l’importance de la réussite scolaire. L’idée de rencontrer des parents dans leur milieu de travail s’est imposée quand l’évidence est apparue que les parents étaient parfois difficiles à rejoindre en dehors des heures de travail. Or, pour qu’un enfant réussisse à l’école, ses parents doivent être sensibilisés à l’importance d’être en interaction avec eux. Des entreprises comme le Marché Metro Corriveau, la boulangerie Gadoua, Normandin Transit et VegPro, ont chaleureusement collaboré au projet.

Les résultats de ces quatre projets ayant été très encourageants, l’avenir apparait prometteur pour la suite des choses. Et c’est tant mieux pour la réussite scolaire des jeunes.