L’Association des pompiers de St-Jacques-le-Mineur signe sa première entente de travail
Pour la première fois, la municipalité de St-Jacques-le-Mineur et ses employés du Service de sécurité incendie ont signé une entente de travail pour les trois prochaines années.
Les termes du contrat de travail liant la municipalité et les 32 pompiers de l’Association des pompiers de la caserne 33 (APC 33), ont été approuvés lors de la séance du 27 août dernier. Les parties ont procédé à la signature du document officiel le 12 septembre. Il s’agit d’une première entente de travail signée. «On a mis sur papier ce qui existait déjà», précise Jean-Pierre Cayer, directeur général de la municipalité.
Nouvelle garde interne permanente
Si l’entente de travail prévoit une augmentation de salaire de 2,5% par année, la grande nouveauté est la mise en place d’une garde interne permanente de jour. Du lundi au vendredi, de 8h à 16h, deux pompiers sont à la caserne, prêts à intervenir.
L’instauration d’une garde de jour permet à la municipalité de faire des économies et de favoriser la rétention de son personnel. «On sauve des coûts parce qu’il n’y a pas 12 pompiers qui se déplacent à chaque appel, explique Lise Trottier, mairesse de St-Jacques-le-Mineur. On en demande de plus en plus aux pompiers, avec toutes les formations qu’ils doivent recevoir. Il arrive qu’on dépense 10 000$ en formation, puis ils lâchent parce que c’est trop lourd.» Selon Mme Trottier, la mise en place de la garde interne au mois d’avril dernier a permis à la municipalité d’économiser 15 000$.
La garde interne permet surtout de répondre aux exigences du schéma de couverture de risques, que les municipalités sont obligées de respecter et qui imposent des délais de réponse aux appels d’urgence. «La garde interne est l’outil pour rencontrer les exigences du schéma, affirme Mme Trottier. C’est un style de gestion qui assure la population que ce qui est exigé par le gouvernement, on le remplit.»
Mme Trottier nous confiait qu’il y a environ deux mois, les pompiers ont réussi à sauver une vie. Le médecin a déclaré que si les premiers répondants n’étaient pas intervenus aussi rapidement, la personne n’aurait pas survécu. «Les premiers répondants, c’est vital parce qu’on est entre deux hôpitaux», précise Mme Trottier.