Le maire de Lacolle excédé par les demandes d’information

Roland-Luc Béliveau, maire de Lacolle, demande à certains citoyens de cesser de multiplier les demandes d’accès à l’information qui ralentissent l’administration de la municipalité.

«On a pas rien ça à faire à l’hôtel de ville», s’est-il exclamé estimant que les citoyens doivent faire confiance à l’équipe en place. Ceux qui ont des questions particulières à poser concernant le 2, rue de la Beurrerie sont invités plutôt à aller le voir, a-t-il dit aux citoyens présents à la dernière séance du conseil municipal, le jeudi 30 janvier.

 «J’ai été élu par le peuple. Je réponds au peuple», s’était-il exclamé avant d’être applaudi par l’assistance. Il se dit choqué de voir la population subir les conséquences du ralentissement que provoqueraient les demandes répétées d’accès à l’information. «On n’a pas à se ralentir entre nous. Tout est clair. Tout est accessible. Arrêtez de nous mettre des bâtons dans les roues», a-t-il ajouté. L’adresse mentionnée est celle de sa résidence personnelle, confirme-t-il. Il indique que ce sont des informations confidentielles. Il demeure à Lacolle, répond-il avec fermeté.

De même, en assemblée publique, il a demandé que certains cessent de questionner quel ticket (constat d’infraction) a été retiré. Il faisait allusion aux constats d’infraction à des règlements municipaux qui ont déjà été émis concernant sa propriété dans les années passées. «J’ai payé mes dus. Mais j’ai payé ce qui était dû, pas plus. Je ne suis pas plus fou qu’un autre», a-t-il commenté.

«J’ai payé des constats, j’en ai contesté, explique-t-il aussi au journal. Il rappelle que l’ancien directeur général, Jacques Mireault, avait eu le mandat de négocier avec lui à ce sujet et qu’une fois le ménage fait sur sa propriété et s’il mettait une clôture, on allait les retirer. 

Pompiers

La question des pompiers revient toujours sur le tapis à chaque séance du conseil. L’administration municipale estime avoir reconstitué la brigade des incendies après que 11 pompiers du service se soient déclarés malades. La situation est rétablie, a assuré le maire. La seule situation qui persiste et peut-être inquiétante pour les citoyens, ce n’est pas de ne pas être protégés par le service des incendies, mais que des personnes jouent avec la municipalité, a-t-il poursuivi. «Si on offre un job à quelqu’un et qu’il ne se présente pas. S’il dit être malade et n’a pas de papier de maladie, on déduit quoi?»

À l’inquiétude soulevée par des citoyens sur la formation des nouveaux membres de la brigade, la conseillère France Murray a répondu qu’ils avaient tous une formation à jour. De son côté, le conseiller Patrice Deneault a fait observer que le nombre d’années d’expérience des membres actuels de la brigade était supérieur à celui du groupe des anciens pompiers.