Le Parc Safari inaugure six nouvelles installations
Le Parc Safari a procédé, vendredi, à l’inauguration de six attraits construits depuis 2011 au coût de 6 M$, dont 4,7 M$ proviennent d’ententes avec le gouvernement.
La cérémonie s’est déroulée au parc zoologique en présence du ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé, du député d’Huntingdon, Stéphane Billette, de Son Excellence Membathisi Mdladlana, haut commissaire de l’Afrique du Sud au Canada, le préfet de la MRC des Jardins de Napierville, Paul Viau, ainsi que le président de la CRÉ de la Vallée du Haut-Saint-Laurent, Yves Daoust.
Parmi les attraits officiellement inaugurés vendredi, on retrouve la Terrasse Afrika, le Sentier des daims, la Ferme des cinq continents, le Lagon des dauphins ainsi que les aménagements paysagers du Parc Safari sur une distance de 3,5 km.
Le clou de ces investissements, et le plus récent, demeure le Centre de recherche et de conservation des guépards, qui accueille depuis peu huit de ces félins arrivés d’Afrique, cinq mâles et trois femelles, les premiers à faire le saut en Amérique du Nord depuis une dizaine d’années.
Pour pouvoir les garder en captivité à Hemmingford, le Parc Safari a dû faire construire cinq enclos, dont un de 300 m de long par 80 m de large afin que les guépards, les mammifères les plus rapides au monde, puissent se dégourdir les jambes.
«Notre vision à long terme, c’est que le parc devienne l’un des plus beaux dans l’est de l’Amérique et que ces infrastructures soient encore debout dans 100 ans, soutient le propriétaire du Parc Safari, Jean-Pierre Ranger. Nous voulons également le développer pour qu’il soit au service des familles.»
Attraits
L’ouverture du Lagon des dauphins, en 2011, a justement été prévue pour accommoder les familles des environs. Avec ses huit nouvelles glissoires, petits et grands ont maintenant un point d’eau pour se rafraîchir pendant les lourdes journées d’été.
L’ajout de la Terrasse Afrika est aussi un projet dont parle M. Ranger avec passion. Il s’agit d’une terrasse de 3 m de hauteur d’où les visiteurs peuvent observer les girafes, zèbres, rhinocéros et autres éléphants. Une passerelle surélevée de 180 m de long a de plus été ajoutée.
«De voir des troupeaux aussi diversifier en Afrique est plutôt l’exception que la règle», fait remarquer M. Ranger.
Il ajoute que sur la terrasse, une carte géante de 700 pieds carrés représentant l’Afrique a été reproduite. Une vingtaine de panneaux signalétiques sur des événements et l’histoire des pays ont été ajoutés pour répondre à la mission éducative que s’est donné le Parc Safari.
La ferme des cinq continents, elle, a été pensée à partir de photos que Jean-Pierre Ranger a prises au pays des Incas. Ces clichés ont été reproduits à la lettre dans le béton et installés sur la ferme parmi les animaux qu’on retrouve habituellement dans les Andes.
Aménagement
Le revampement de l’aménagement a mené à la plantation de 5000 arbres qui permettront d’égayer le site et de fournir un peu d’ombre lors de journées ensoleillées.
Quelque 3,5 km de sentiers ont également été pavés pour faciliter l’accès au site pour les personnes à mobilité réduite.
Le Parc Safari offre d’ailleurs, cet été, la possibilité de louer un des dix quadriporteurs pour visiter le site.
«Pour se démarquer sur la scène internationale, il faut investir dans nos produits touristiques, fait remarquer le ministre Pascal Bérubé. Je veux saluer le travail de M. Ranger, qui n’hésite pas à investir régulièrement pour accroître l’achalandage et la notoriété du Parc Safari.»
«Je suis moi-même un ancien employé du Parc Safari, révèle le député Stéphane Billette. Cette entreprise est une carte postale pour la région, mais c’est aussi un acteur économique des plus importants. C’est une place d’apprentissage pour les jeunes, une école de vie. Le Parc a un impact social important dans la région.