Les Rebelles: un spectacle osé, sensuel et de bon goût
FESTIVAL. Les danseurs des Rebelles en ont fait voir de toutes les couleurs aux 300 spectatrices rassemblées à l’Érablière Saint-Valentin, vendredi dernier. Ce groupe, composé de cinq ex-danseurs du 281, a su charmer son auditoire dans le cadre du Festival de la Saint-Valentin.
Pendant plus de 90 minutes, ces jeunes hommes, que le public a pu découvrir grâce à la série Les Dieux de la scène diffusée sur la chaîne Moi & Cie, ont fait grimper la température et fait rêver les spectatrices avec leurs chorégraphies sensuelles.
Le spectacle a été occupé en grande partie par les mises aux enchères. L’animateur soumettait des thèmes aux spectatrices. Celles qui souhaitaient proposer une volontaire afin de la faire monter sur scène pour participer au numéro devaient d’abord remporter la mise.
Les danseurs se costumaient en fonction de la thématique choisie et s’assuraient de faire passer un moment privilégié à l’heureuse élue.
Des femmes de tous les âges ont pris part aux différentes mises en scène qui mettaient en vedette un seul danseur par thème, dont un pompier, un agent secret et un militaire.
Maillon faible
Entre les mises aux enchères, le public a eu droit à des chorégraphies de groupe plus dynamiques les unes que les autres.
La musique entrainante et le sourire des danseurs ont alimenté l’ambiance de fête qui régnait dans la salle.
Par contre, ces chorégraphies représentent le maillon faible du spectacle. Les Rebelles semblent davantage à l’aise lors des danses lascives individuelles.
Cela ne semble pas avoir embêté les spectatrices, qui ont semblé apprécier l’ensemble des performances.
«Nous sommes venues entre amies et jusqu’à maintenant, le spectacle est au-delà de nos attentes. Disons que c’est une soirée riche en émotions», souligne Bianca Viau, de Salaberry-de-Valleyfield.
En somme, le spectacle des Rebelles propose une version personnalisée et bon enfant des numéros présentés au 281. On reconnait la signature du célèbre cabaret érotique montréalais, en évitant toutefois la nudité complète.
«Nous avons passé un agréable moment et nous sommes toutes tombées sous leur charme», soutient Vanessa Chase Martin, résidente de Napierville.