Les rites funéraires influencés par les baby-boomers

L’arrivée des baby-boomers dans le marché funéraire accentuera les changements déjà observés dans les rites mortuaires. «On est à l’ère de réinventer le modèle de la maison funéraire», remarque la directrice générale de la Corporation des thanatologues du Québec, Nathalie Samson.

Tant les endeuillés que les directeurs funéraires sont en mode «essais-erreurs» pour redéfinir la façon de vivre un deuil et saluer une dernière fois la personne chère qui est décédée. En l’absence de religion pour encadrer le processus, les familles endeuillées font maintenant face à un éventail de possibilités lorsque survient la mort d’un proche.

«Il y a beaucoup de possibilités. Il y a donc beaucoup de décisions à prendre pour la famille endeuillée», indique Alain Leclerc, directeur général de la Fédération des coopératives funéraires du Québec. Celle-ci encourage les familles à parler de la mort de leur vivant.

«Il n’y a rien de mauvais à parler de la mort et à discuter de comment on voudrait que se passent nos funérailles», affirme M. Leclerc. L’une des principales décisions à prendre est de choisir ce qui adviendra de son corps physique.

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