Les syndicats du CSSS-JR critiquent le plan de redressement budgétaire
Les employés syndiqués du CSSS Jardins-Roussillon questionnent d’une même voix les décisions de l’Agence de santé de la Montérégie en ce qui a trait au problème de sous-financement du CSSS de la région
« La direction a imposé un plan de redressement pour économiser, sans avoir un réel plan d’organisation. Nous manquons carrément de personnel pour répondre aux besoins des patients », s’insurge Simon Beaulieu, président du SCFP 3247.
D’optimiser le soutien à domicile, tel que le souhaite la direction, serait difficilement réalisable sans ajout de personnel, car « ces travailleurs sont déjà surchargés», relève M. Beaulieu.
Les employés se retrouvent dans « une situation intenable » avec le plan de redressement budgétaire 2013-2015, qui mise sur des économies de 12 283 623$, adopté par le conseil d’administration du CSSS Jardins-Roussillon à la demande de l’ASSSM.
« Non-remplacement des postes vacants, fermeture du centre de jour en santé mentale, révision du programme d’aide aux employés ainsi que des programmes d’orientation et de formation. […] Presque tous les secteurs y passent. Mais on ne précise pas de quelle façon les 13 000 heures travaillées pour la catégorie infirmière seront comblées », ajoute Isabelle Groulx, présidente du Syndicat des professionnel(le)s en soins de santé du CSSS Jardins-Roussillon.
La mesure prévue dans le plan de redressement stipulant que les personnes âgées de 75 ans et plus arrivant à l’urgence seront retournées à leur domicile avec davantage de services est mal accueillie par les syndicats, qui déplore le manque de personnel.
« Si le CSSS n’a pas le financement pour supporter adéquatement les personnes dans leur milieu, l’objectif de maintien à domicile est un leurre », se désole Diane Gosselin, présidente locale de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux