L’ex-policier Benoît Roberge obtient une semi-liberté
JUSTICE – L’ancien enquêteur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Benoît Roberge a obtenu une semi-liberté après sa comparution devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada le 22 août, ont révélé le lendemain La Presse et Le Journal de Montréal.
Les commissaires ont été impressionnés par l’honnêteté de l’ex-policier qui a exprimé des regrets et c’est la raison pour laquelle ils lui ont accordé une semi-liberté. «J’ai changé. Je ne suis pas la même personne», a-t-il déclaré.
Il pourra faire des sorties contrôlées pour travailler sur des projets communautaires, ont écrit les médias de Montréal.
En janvier 2014, La Presse rapportait que l’enquêteur déchu a grandi à Napierville, puis fréquenté l’école secondaire de La Magdeleine à La Prairie.
7 ans de prison
Depuis 2014, M. Roberge purge une peine de sept ans et trois mois de prison pour gangstérisme et abus de confiance. Il s’est fait remettre 125 000$ par un motard à qui il a fourni des informations, dont l’imminence d’une opération policière.
Dans les années 1990, M. Roberge était devenu la référence en matière de renseignement sur les motards criminels au SPVM. C’est par vengeance envers ses patrons, qui l’avaient subitement écarté des enquêtes sur le crime organisé, qu’il a fini par retourner sa chemise, ont rapporté les médias.