L’université d’Ottawa étudie le projet éolien abandonné à Saint-Valentin
ÉNERGIE – Le professeur Louis Simard de l’Université d’Ottawa mène actuellement une recherche sur le projet éolien qui a été abandonné il y a quelques années à Saint-Valentin. Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet «Énergie positive» qui porte sur les réponses sociales au développement énergétique au Canada.
Le chercheur tente d’identifier les sources de la confiance ou de méfiance d’une communauté à l’égard de l’implantation d’une infrastructure énergétique.
Il s’agit d’une étude pancanadienne, où plusieurs projets énergétiques sont étudiés: éoliennes, pipelines, etc. Au Québec, le seul choisi est celui de Saint-Valentin.
Étude de cas
Dans le cadre de son étude de cas, M. Simard procède actuellement à une série d’entrevues avec une dizaine d’acteurs locaux, qu’il s’agisse du promoteur, des citoyens ou d’élus.
Il tente d’identifier les facteurs qui ont affecté la satisfaction de la communauté à l’égard de ce projet.
«Plusieurs variables peuvent affecter la satisfaction de la communauté comme les procédures administratives, ce que le promoteur fait en amont ou encore les particularités et l’identité des communautés», explique M. Simard
Sondage
La dernière étape de cette étude consiste en un sondage pancanadien qui portera sur certains des projets étudiés. Ce sondage débutera cet été.
Les résultats de cette recherche feront l’objet d’une publication scientifique qui pourrait être publiée cet automne.
Selon l’information qui est disponible sur le site Internet de l’Université d’Ottawa, ce projet estimé à 1,3 M$, a reçu l’appui financier des organisations suivantes: Alberta Energy, BC Oil and Gas Commission, l’Association canadienne des producteurs pétroliers, l’Association canadienne de pipelines d’énergie, l’Association canadienne du gaz, Cenovus et Encana.