L’UPA souligne l’importance des travailleurs étrangers et traite des changements climatiques
Agriculture. La -Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie poursuit sa campagne de sensibilisation, dévoilée en mai, qui vise une cohabitation harmonieuse en zone agricole. Celle-ci s’intitule « Cultivons le vivre ensemble en Montérégie ». Au mois d’octobre, la campagne mettait de l’avant les travailleurs temporaires étrangers. En novembre, la dernière thématique de cette campagne porte sur la diminution des impacts des changements climatiques.
Les objectifs de cette démarche sont de « mettre en valeur les actions positives et valorisantes effectuées en milieu agricole, en soulignant ce que le citoyen vit dans son quotidien et en comparant cette réalité avec celle du producteur agricole », souligne la Fédération de l’UPA de la Montérégie par communiqué.
Main-d’œuvre
En octobre, le thème abordé était : « Les travailleurs temporaires étrangers : des gens passionnés ». L’UPA visait à démontrer l’importance de leur contribution aux communautés et aux économies locales.
Chaque année, près de 20 000 travailleurs étrangers temporaires viennent prêter main-forte au secteur agricole du Québec. Ceux-ci viennent pallier la pénurie de main-d’œuvre et les difficultés de recrutement qui existent dans ce secteur.
« Bien que la mécanisation et le développement des technologies permettent de réduire la main-d’œuvre nécessaire aux opérations en secteur agricole, il n’en demeure pas moins qu’une partie du travail doit toujours être réalisée manuellement », précise la Fédération de l’UPA de la -Montérégie.
Cette dernière rappelle aussi que les employeurs ont des obligations strictes en ce qui a trait aux travailleurs étrangers temporaires, dont le travail est régi par les mêmes normes que celles qui s’appliquent aux travailleurs québécois.
Changements climatiques
En novembre, la Fédération de l’UPA de la Montérégie conclut cette campagne en abordant le sujet des impacts des changements climatiques et des actions qui peuvent être mises en place pour les réduire.
L’UPA de la Montérégie rappelle que plusieurs projets sont lancés en collaboration avec le secteur agricole pour évaluer le bilan carbone des exploitations et établir des plans de lutte contre les changements climatiques à l’échelle des fermes. Certains agriculteurs cherchent aussi à capter le CO2 en plantant des arbres ou en augmentant la matière organique des sols, par exemple.
« De nombreux projets sont en place pour lutter contre les changements climatiques et le milieu agricole ne fait pas exception. Ce sont les actions combinées de tous et chacun qui permettront de limiter notre impact sur le climat », souligne Mme Michon.
(Avec la collaboration de Marc-André Couillard)