Matières dangereuses entreposées illégalement à Sainte-Clotilde:

Environnement – C’est l’entreprise Veolia qui a remporté l’appel d’offres, le 28 avril, pour le nettoyage des quelque 2000 barils de matières dangereuses entreposées illégalement à Sainte-Clotilde. La valeur du contrat s’élève à 540 394$.

Le ministère de l’Environnement va défrayer les coûts de nettoyage du site. Le ministère entend poursuivre les entreprises fautives qui entreposent ces matières illégalement pour récupérer cette somme, assure Daniel Savoie, directeur régional adjoint responsable de la Montérégie au ministère de l’Environnement.

Au total, quatre entreprises ont fait une soumission. L’une d’entre elles n’était pas admissible et c’est finalement Veolia qui a pouvait faire le travail au tarif le plus bas.

Les travaux de nettoyage ne débuteront pas avant quelques semaines. D’ici deux semaines, Veolia doit présenter un plan de travail au ministère pour la caractérisation des produits, leur chargement, leur transport et leur élimination.

Un premier appel d’offres avait été lancé au début du mois de février, mais avait dû être annulé par le ministère, à la suite de nouvelles exigences de Transport Canada.

Rappel

Le Service de prévention des incendies de la MRC des Jardins-de-Napierville a signalé la présence de ces barils à Urgence-Environnement, le 7 juin 2014.

Selon les informations contenues dans les documents de l’appel d’offres, il s’agirait d’environ 2000 barils de 205 litres, non identifiés, en métal ou en plastique, entreposés illégalement dans un séchoir à oignon. Certains barils sont endommagés ou gonflés et des fuites ont été observées.

Selon l’échantillonnage effectué par le ministère de l’Environnement, les matières liquides contenues dans ces barils sont toxiques et inflammables, avec des teneurs en composés organiques volatils et des métaux lourds. La quantité de matière est évaluée à 430 tonnes métriques.

L’enquête menée par le Ministère a révélé que deux entreprises de Montréal, qui vendent des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’encre, sont les propriétaires de ces barils.

Deux ordonnances ont été émises par le ministre de l’Environnement exigeant du propriétaire des barils qu’il nettoie le site. Ces ordonnances sont restées lettre morte. C’est donc le Ministère qui doit procéder au nettoyage.

Le site est gardé 24 heures par jour, sept jours par semaine, à ses frais.