Michel Lavoie de nouveau arrêté par l’UPAC

Michel Lavoie a été arrêté vers 7h ce matin, à son domicile de Saint-Rémi, par des policiers du Service des enquêtes sur la corruption de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).  La conseillère Louise Trudeau-Lefrançois a également été arrêtée, dans la même affaire.  Ils sont accusés d’abus de confiance.

Les faits reprochés aux deux accusés se sont déroulés entre janvier 2012 et mars 2013, selon Anne-Frédérick Laurence, du service des relations avec les médias de l’UPAC.  Ils ont été amenés au quartier général de la SQ, rue Parthenais, à Montréal.

Rappelons que Michel Lavoie a été arrêté par l’UPAC le 14 décembre 2012 et accusé d’abus de confiance, de fraude et de complot.  L’enquête avait démontré qu’il utilisait son pouvoir à titre de maire afin de s’assurer que des projets soient développés et construits par ses proches et ses partenaires d’affaires. 

Il aurait aussi modifié des règlements de zonage, manipulé des appels d’offres et contourné des règles d’attribution de contrat. 

«Aujourd’hui, un autre volet de cette enquête nous a permis de porter de nouvelles accusations d’abus de confiance contre Michel Lavoie en plus d’accuser la conseillère Louise Trudeau-Lefrançois d’avoir abusé de son statut d’élue dans le but d’obtenir un bénéfice personnel», précise le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière.

Soulignons que Michel Lavoie a été suspendu de ses fonctions de maire de la Ville de Saint-Rémi en août dernier par la Cour supérieure du Québec.

Rappelons que, malgré les accusations de l’UPAC, M. Lavoie s’est présenté à nouveau à la mairie de Saint-Rémi aux élections du 3 novembre. Pour sa part, la conseillère Louise Trudeau-Lefrançois avait renoncé à briguer un nouveau mandat.

Créée par le gouvernement du Québec en février 2011, l’UPAC coordonne et dirige des unités d’enquête, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption dans le système public québécois.