Nouveaux radars photo: 77 contraventions en quatre mois

SÉCURITÉ – Les quatre radars photo mobiles dans le Haut-Richelieu et dans les Jardins-de-Napierville ont permis d’épingler 77 contrevenants en quatre mois.

Les automobilistes au pied pesant ont intérêt à se tenir tranquilles dans la région. Depuis le 21 octobre, quatre radars photo veillent en alternance au respect des limites de vitesse. Les zones surveillées sont clairement identifiées par une signalisation.

Parmi les quatre endroits ciblés à proximité de Napierville, le site de Saint-Cyprien-de-Napierville s’avère le plus lucratif jusqu’à maintenant.

En quatre mois, 34 conducteurs fautifs ont été mis à l’amende pour excès de vitesse sur la route 219. Ces contraventions représentent un montant de 3243$ selon le Rapport sur les constats signifiés au ministère québécois de la Justice en date du 29 février 2016.

Le document n’indique pas le nombre de jours d’utilisation du radar à cet emplacement. Toutefois, c’est en décembre qu’il s’est remis le plus de billets avec un total de 20.

Autres sites

Depuis l’automne, le Ministère cible aussi trois autres routes à Noyan, à Saint-Blaise-sur-Richelieu et à Saint-Rémi.

Ces appareils ont flashé à 43 reprises en quatre mois. La valeur totale des amendes pour ces sites est de 3891$.

Selon les données du Ministère, le radar a été utilisé à Saint-Blaise-sur-Richelieu et à Saint-Rémi principalement au mois de décembre. À Noyan, la majorité des billets ont été remis en janvier.

Rappelons que les radars sont utilisés en rotation sur le territoire. Les emplacements ont été choisis par le gouvernement selon différents critères liés à la sécurité routière et à la difficulté d’effectuer à ces endroits un contrôle policier traditionnel.

Remorque

D’après le ministère des Transports, le contrôle par radar mobile peut se faire de deux manières. L’appareil peut être embarqué dans une remorque, ce qui permet la surveillance sans la présence d’un agent de la paix. Pour une meilleure flexibilité, un policier peut aussi placer un radar photo sur un trépied en bordure de la route.

Les automobilistes fautifs ne sont pas interceptés sur le lieu de l’infraction. La contravention leur parvient par la poste. L’argent perçu par l’État est versé au Fonds québécois de la sécurité routière qui sert à financer des mesures ou des programmes de sécurité routière et d’aide aux victimes de la route.

Depuis leur implantation sur les routes du Québec en 2009, les radars photo ont permis d’engendrer dans leur ensemble plus de 87 M$ en constats d’infraction.

Avec la collaboration de Stéphanie Mac Farlane