Pierre Paradis rencontre les agriculteurs

Visite – Le ministre québécois de l’Agriculture, Pierre Paradis, a fait un arrêt au CLD des Jardins-de-Napierville, le 22 juin, pour rencontrer des producteurs et discuter avec eux de l’enjeu de la réduction de l’utilisation des pesticides dans les champs.

Accompagné du député de la circonscription de Huntingdon et whip en chef du gouvernement, Stéphane Billette, M. Paradis a échangé avec plus d’une quinzaine de producteurs horticoles et de grandes cultures sur leur vision de l’agriculture.

Les producteurs lui ont fait part de l’importance qu’ils accordent aux méthodes de lutte intégrée pour réduire la quantité de pesticide qu’ils utilisent. «Les producteurs ne peuvent pas tous être en régie biologique de par leur type d’entreprise ou type de sol, explique Denys Van Winden, producteur maraîcher à Sherrington. Toutefois, plusieurs pratiquent une agriculture dite raisonnée où l’utilisation des pesticides ne se fait qu’en dernier recours. Il faut par contre que les consommateurs sachent ce que l’on fait et que ce soit valorisé.»

Les agriculteurs présents à cette rencontre ont signifié à MM. Paradis et Billette l’importance du rôle du Pôle d’excellence en lutte intégrée dans ce dossier. Il en va de même de la recherche et du développement nécessaires pour remplacer les pesticides en ayant recours à des méthodes alternatives, comme les mouches stériles.

M. Paradis a constaté l’implication des producteurs dans la recherche de solutions pour réduire l’utilisation de pesticides. Le ministre a indiqué que les producteurs et le CLD Les Jardins de Napierville, par le biais du Pôle d’excellence en lutte intégrée, sont des leaders dans ce domaine. Il encourage les agriculteurs à poursuivre leurs efforts et il indique que son ministère sera à leur écoute.

«Je suis heureux de voir l’importance qu’accorde le gouvernement du Québec à notre dossier de lutte intégrée», soutient Michel Charbonneau, directeur du CLD Les Jardins de Napierville. M. Paradis est le troisième ministre de l’Agriculture du Québec à nous visiter et à saluer le travail effectué.»