Trophée Roses des sables: deux aventurières reviennent du désert marocain

VOYAGE – Nancy Corriveau, directrice générale à Saint-Rémi et Cynthia Ménard, responsable des communications de cette même ville, reviennent du Maroc après avoir participé au rallye Trophée Roses des sables. Une expérience hors du commun pour ces deux aventurières qui n’ont pas froid aux yeux.

Par une chaleur avoisinant les 40 degrés Celsius, les deux comparses ont parcouru environ 2500 kilomètres dans le désert, du 11 au 22 octobre. À bord de leur véhicule côte à côte, elles n’avaient droit qu’à une boussole et un guide routier comme outils de navigation.

«Utiliser une boussole, c’est facile, mais dans le désert, le terrain n’est pas plat, donc c’est facile de perdre le cap, raconte Mme Corriveau. Quand tu te lèves le matin, les dunes de sable ne sont plus à la même place que la veille.»

L’objectif étant de rallier les étapes en parcourant le moins de kilomètres possible, les participantes devaient parfois prendre des risques et suivre un itinéraire qu’aucune autre participante n’empruntait. «Tu pars le matin, il y a plein de véhicules et plus tard, tu es toute seule», relate Mme Ménard.

Une nuit, elles et six autres équipes se sont même perdues. Parmi elles, une équipe de Françaises, qui avaient amené du Champagne et du saucisson dans leurs valises. «On était vraiment contente d’être perdues avec elles !», lance Mme Ménard. Le lendemain, elles ont réalisé qu’elles n’étaient qu’à quatre kilomètres en dehors du trajet. Heureusement, elles ont réussi à rejoindre les autres équipes après une trentaine de minutes de route.

Nancy Corriveau et Cynthia Ménard ont parcouru environ 2500 km dans le désert, lors de leur participation au rallye Trophée Roses des sables.

Difficile

Elles ont eu beaucoup de plaisir à réaliser ce défi, mais non sans effort. «C’était toujours très exigeant, confie Mme Corriveau. Tu dois toujours être concentrée. On n’a jamais de temps libre. Il faut toujours préparer ce qui s’en vient.»

Elles ont parcouru 250 km lors de l’étape la plus difficile et la plus longue de leur périple. «On a passé 11 heures dans notre véhicule, se souvient Mme Ménard. On est parties à 8 h le matin et on est arrivés après 19 h, le soir.»

Au final, elles ont terminé au 79e rang parmi les 124 équipes participantes, mais le résultat importe peu pour elles. «On a vraiment décroché, souligne Mme Ménard. Je suis très contente de l’avoir fait.»