Un radar photo «payant» à Sainte-Anne-de-Sabrevois

VITESSE – Les quatre radars photo installés dans le Haut-Richelieu ont permis d’épingler 381 conducteurs depuis leur installation par le ministère des Transports, il y a huit mois. L’appareil placé sur la route 133, à Sainte-Anne-de-Sabrevois, capte la grande majorité des contrevenants.

En huit mois, 281 contrevenants ont été mis à l’amende pour excès de vitesse sur cette route. Ces contraventions représentent un montant de 24 638$ selon le Rapport sur les constats signifiés au ministère québécois de la Justice en date du 30 juin.

Le radar étant mobile, son utilisation est aléatoire. Impossible de connaître le nombre de journées d’utilisation. Toutefois, c’est en juin qu’il s’est remis le plus de billets avec un total de 79, suivi de près par le mois de janvier avec 74 constats.

Haut-Richelieu

Les trois autres appareils placés sur le territoire de la MRC du Haut-Richelieu ont pris très peu de contrevenants sur le fait en comparaison avec celui de la route 133. Ces radars ont flashé à 100 reprises en huit mois. Pour les trois sites, la valeur des amendes totalise 8374$.

Selon les données du Ministère, le radar a été utilisé à Saint-Blaise-sur-Richelieu et Noyan principalement au mois de janvier.

Les radars sont utilisés en rotation sur le territoire. Les emplacements ont été choisis par le gouvernement selon différents critères liés à la sécurité routière et à la difficulté d’effectuer à ces endroits un contrôle policier traditionnel.

Quinze nouveaux radars ont fait leur apparition au Québec le 14 juillet. Aucun d’entre eux n’a été implanté dans le Haut-Richelieu.

Remorque

Selon le ministère des Transports, le contrôle par radar mobile peut se faire de deux manières. L’appareil peut être embarqué dans une remorque, ce qui permet la surveillance sans la présence d’un agent de la paix. Pour une meilleure flexibilité, un policier peut aussi placer un radar photo sur un trépied en bordure de la route.

Les automobilistes fautifs ne sont pas interceptés sur le lieu de l’infraction. La contravention leur parvient par la poste. L’argent perçu par l’État est versé au Fonds québécois de la sécurité routière qui sert à financer des mesures ou des programmes de sécurité routière et d’aide aux victimes de la route.