Une tornade à Saint-Blaise ?

Des arbres matures cassés ou déracinés, un muret de briques démoli, des barbeaux de couverture arrachés; des vents extrêmement violents ont soufflé sur la 2e ligne (94e Avenue) à Saint-Blaise, lundi matin.

Trois résidences ont subi des dommages.

«On voyait venir le rond de la tornade vers nous, a raconté Diane Landry. Elle faisait environ 300 pieds de largeur.»

Un bouleau mature qui se trouvait sur le terrain de cette propriétaire a cassé à la hauteur de la souche. «Par chance qu’il n’est pas tombé sur la maison», s’est réconfortée la dame.

Quatre érables qui avaient plus de 30 ans ont aussi été fortement abîmés.

Chez son fils et voisin, outre des arbres brisés, un mur de briques qui se trouvait le long du stationnement, s’est complètement affaissé.

«Ç’a brassé dur», a dit Pierre Landry, qui était absent à ce moment-là.

M. Landry a aussi constaté des dégâts à l’entretoit de sa galerie. Les dommages chez sa voisine seraient cependant plus importants, selon sa mère.

«Sa couverture a levé», a affirmé Mme Landry.

Le Coup d’œil été incapable de la joindre.

Pas de confirmation de tornade

Des vents violents ont aussi été rapportés à Sainte-Anne-de-Sabrevois, de l’autre côté de la rivière Richelieu. Néanmoins, Environnement Canada n’a émis aucun rapport de tornade pour le Haut-Richelieu.

«On a eu beaucoup de signalements pour cette journée-là, notamment en Estrie, a dit Marie-Ève Giguère, porte-parole à Environnement Canada. Il y a eu des vents jusqu’à 120 km/h par endroits.»

La spécialiste ne peut se prononcer sur le phénomène météorologique qui s’est produit à Saint-Blaise, puisqu’il faut une enquête au préalable. Elle croit néanmoins qu’il pourrait s’agir davantage d’une micro-rafale ou d’un front de rafales d’orage.

«Dans ces cas, les vents peuvent atteindre 120, 130 et même 140 km/h, a expliqué Mme Giguère. Ça peut déraciner des arbres.»

Aider Environnement Canada à enquêter

C’est en partie grâce au public qu’Environnement Canada peut déterminer les phénomènes météo hors de l’ordinaire qui s’abattent sur la province. «À partir des photos des dommages, on peut faire des observations pour déterminer la force des vents», a expliqué Marie-Ève Giguère.

«Il y a eu jusqu’à maintenant quatre tornades cette année. Dans le cas de la deuxième, elle a été confirmée seulement une semaine plus tard», a-t-elle ajouté.

Pour envoyer des photos à Environnement Canada, il faut écrire à tempsviolent.quebec@ec.gc.ca.