Arrivée de travailleurs agricoles étrangers: l’UPA dévoile le protocole sanitaire à respecter

SANTÉ – S’adressant à ses membres, le Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Haut-Richelieu a récemment dévoilé certaines des mesures qui devront être mises en place par les entreprises qui embauchent des travailleurs agricoles temporaires, qui doivent arriver au pays sous peu.

«L’arrivée des travailleurs devra se réaliser à l’intérieur d’un cadre sanitaire très strict et leur intégration dans vos entreprises devra OBÉIR à plusieurs contraintes importantes. Les choses ne pourront pas se passer comme à l’habitude», indique la direction de ce syndicat, dans une publication qu’elle a fait paraître sur sa page Facebook, le 28 mars.

L’état de santé de ces travailleurs sera vérifié par la compagnie aérienne, avant de monter à bord de l’appareil. Les personnes qui présenteront des symptômes de la COVID-19 ne seront pas autorisées à monter dans l’avion.

À leur arrivée, ils auront plusieurs conditions strictes à respecter, dont l’isolement obligatoire pendant 14 jours, sans travailler.

Il y a aussi une obligation de maintenir une distance de deux mètres entre les travailleurs en tout temps, incluant dans les chambres et entre lits, et ce, pour la durée de 14 jours.

Le Syndicat de l’UPA du Haut-Richelieu précise que la responsabilité de l’application de ces règles incombe aux travailleurs, mais l’employeur doit offrir les moyens pour le permettre, comme le respect de la distance de deux mètres en les lits, par exemple.

L’employeur doit aussi suivre l’état de santé général des travailleurs. Les travailleurs présentant des symptômes devront être déclarés à la santé publique et être isolés. Dans un tel cas, la quarantaine redeviendra obligatoire pour l’ensemble de son groupe.

Enfin, Service Canada fera des inspections de conformité.

«Pour leur part, les autorités provinciales finalisent un protocole sanitaire encore plus contraignant pour les employeurs/travailleurs, précise le syndicat. Il est clair que les règles devront être respectées à la lettre. Les autorités feront de la vérification. Aussi, les employeurs devront s’engager à respecter les protocoles sous peine de conséquences importantes.»