L’Association des camps lance un cri du cœur: pas de camps de jour le 22 juin sans soutien gouvernemental
COVID-19 – Dans une lettre adressée au premier ministre du Québec, Steven Grenier, le président l’Association des camps du Québec (ACQ) demande un soutien financier d’urgence de 11 millions de dollars afin d’offrir un été sécuritaire aux enfants du Québec. Un montant permettant aux 346 membres de l’ACQ d’embaucher du personnel supplémentaire, de procéder à la location de nouveaux locaux et d’acheter le matériel de protection requis.
«Sans la confirmation d’un tel soutien d’ici la fin de la semaine, l’ACQ sera dans l’obligation d’émettre une directive à ses membres leur demandant de ne pas ouvrir leurs portes cet été, car ils ne seront pas en mesure d’offrir un service sécuritaire aux enfants du Québec», souligne le président de l’ACQ dans sa lettre adressée à François Legault.
Toujours selon l’organisme qui a sondé les opérateurs de près de 700 sites, 71% des camps de jours ne seront pas en mesure d’ouvrir de manière sécuritaire cet été, une fermeture qui plongerait le tiers d’entre eux en faillite.
«Les camps du Québec sont prêts à faire preuve de créativité et d’ingéniosité pour assurer le maintien sécuritaire de leurs activités dans le contexte de la pandémie actuelle. Nos membres comprennent le rôle essentiel qu’ils doivent jouer dans le bienêtre des enfants et la relance économique. Cependant, nous croyons que le gouvernement du Québec a la responsabilité de les soutenir en leur donnant les moyens d’assurer la sécurité des campeurs dans ces circonstances exceptionnelles», précise Steven Grenier.
En parallèle de cet enjeu urgent, l’ACQ réitère sa pleine collaboration afin de trouver des solutions qui permettront d’assurer également la survie des camps de vacances, qui eux, ne pourront pas opérer lors de l’été 2020. «Ces organisations représentent un patrimoine inestimable que nous nous devons de soutenir pour assurer une reprise de leurs activités à l’été 2021. Nous estimons qu’une enveloppe d’un maximum de 22 M$ permettrait d’y arriver et de préserver ces véritables institutions qui offrent aux jeunes un contact inédit avec la nature. Ce montant permettrait aussi aux camps de rembourser les millions de dollars de dépôt versés par les familles québécoises pour garantir leur place», ajoute-t-il.