Des bénévoles amassent près de 600 lb de déchets

Environnement. Une vingtaine de bénévoles ont nettoyé les berges de la rivière Lacolle et de la rivière Richelieu à Lacolle, ainsi que le stationnement du Mail Lacolle, le 24 août. En quelques heures, ils ont ramassé 596 lb de déchets, allant des mégots de cigarettes jusqu’aux pièces de voiture.

Cette activité citoyenne était organisée par la Municipalité de Lacolle et son Comité de développement durable et de l’environnement, en partenariat avec Mission 1000 tonnes. Il s’agit d’un mouvement citoyen engagé dans la lutte contre la pollution plastique et en faveur de la préservation des écosystèmes fragiles. L’objectif de cette organisation est de collecter 1000 tonnes de déchets plastiques d’ici la fin de l’année.

Déroulement

Les organisateurs avaient donné rendez-vous aux bénévoles dans le stationnement du Mail Lacolle. Ce site a été nettoyé par ceux qui préféraient rester sur la terre ferme.

Quant aux autres, ils ont arpenté une section des berges de la rivière Lacolle, tandis qu’une équipe de plongeurs, accompagnés par des kayakistes, a fouillé le fond de la rivière Richelieu, sous le pont.

La Municipalité tient à remercier chaleureusement la vingtaine de bénévoles et participants pour leur implication citoyenne, ainsi que les représentants de l’organisme Mission 1000 tonnes. Vous avez fait une différence pour l’environnement !

Nancy Sorel, conseillère municipale

Le nettoyage a donc commencé lentement, avec une grande quantité de mégots de cigarettes et autres déchets de papier qui ont été récoltés dans le stationnement du Mail Lacolle.

D’autres équipes ont pris d’assaut les rivières Lacolle et Richelieu.

Bilan de la collecte

La majorité des déchets amassés par les bénévoles consistaient en des bouteilles de verre et de plastique, ainsi que différentes pièces métalliques.

Les organisateurs ont cependant été étonnés de découvrir des déchets beaucoup plus imposants, comme des pièces de voitures, sont un silencieux, un carburateur, trois pneus et une ancienne plaque automobile du Québec datant de 1968.

Ils ont aussi retiré des eaux une palette de bois, des tuyaux de plomberie, une lumière de chantier de construction, un couteau, du câblage électrique, des poids en ciment et deux ancres.

« Chaque déchet que nous retirons de notre environnement est un pas de plus vers un avenir plus propre et plus durable pour les générations futures », souligne Mme Sorel.