Du soutien fiancier pour les travailleurs non syndiqués
AIDE FINANCIÈRE. Une nouvelle disposition de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail est récemment entrée en vigueur. Celle-ci porte sur l’aide financière en matière de santé et sécurité du travail. Plus précisément, elle permet d’élargir le spectre des organismes qui peuvent bénéficier d’un soutien gouvernemental en ce qui a trait à la santé et sécurité du travail.
Par David Fillion – Le Canada Français
La mise à jour de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail ne changera pas le quotidien de chaque travailleur de la province. Il est plutôt question d’un assouplissement des critères d’admissibilité pour les organismes qui veulent avoir accès à une aide financière pour offrir des séances de formation ou d’information reliées au milieu du travail.
Le ministère du Travail précise par communiqué que cela permettra d’allouer des ressources » notamment pour les clientèles plus vulnérables sur le plan de la santé et de la sécurité du travail telles que les travailleurs non syndiqués, les jeunes, les personnes issues de l’immigration, les travailleurs de 55 ans et plus et les femmes « .
La nouvelle disposition permettra donc à un plus grand nombre d’organismes d’être soutenus pour déployer des projets, » et ce, même si leur mission ne concerne pas que la santé et la sécurité du travail « , précise le ministère par communiqué.
Il peut, par exemple, être question d’organismes qui aident les femmes ayant subi des violences conjugales, d’autres qui œuvrent avec les travailleurs temporaires, ou même des organismes qui se consacrent à la réinsertion sociale de jeunes délinquants. Tant que le projet visé a pour mission de former et de renseigner la clientèle au sujet de la santé et sécurité du travail.
Mise à jour
La mouture de la plus récente Loi sur le régime de santé et sécurité du travail a été adoptée par le gouvernement du Québec le 6 octobre 2021.
Depuis son adoption, plusieurs organismes communautaires ont interpellé le ministre du Travail, Jean Boulet, afin qu’il ajoute des ressources destinées aux travailleurs non syndiqués.
Outre l’assouplissement de certains critères pour que plus d’organismes bénéficient d’une aide financière gouvernementale, le ministère n’a pas précisé s’il allait élargir la somme annuelle qu’il investira dans ce type de programme de soutien.