La candidature de Pascale St-Onge confirmée
Actualité. Pascale St-Onge sera de nouveau candidate pour le Parti libéral du -Canada (PLC) lors des prochaines élections fédérales. La direction du PLC en a récemment fait l’annonce. La députée estime que Justin Trudeau est toujours l’homme de la situation et qu’il a su prendre des décisions difficiles au cours des dernières années dans l’intérêt de l’ensemble des Canadiens.
La circonscription que représente Mme St-Onge englobe les municipalités de Noyan et Clarenceville, ainsi qu’Henryville, Saint-Sébastien, Venise-en-Québec, Magog, Stukely-Sud, Austin, Bolton-Est, Eastman, Saint-Benoît-du-Lac, Saint-Étienne-de-Bolton, Potton et Orford.
« On n’a qu’à se souvenir des programmes mis en place par notre gouvernement pour soutenir les citoyens et les organismes durant la pandémie », indique-t-elle.
Cette dernière rappelle que les gouvernements ne l’ont pas eu facile depuis le début de la présente décennie et que plusieurs événements majeurs sont venus compliquer la tâche des décideurs publics (inflation, hausse des taux d’intérêt, pénurie de main-d’œuvre, conflit en Ukraine, conflit au Moyen-Orient, feux de forêt hors de contrôle, changements climatiques, etc.).
Il est trop facile de blâmer quelqu’un, de tout mettre sur le dos d’une seule et même personne.
Pascale St-Onge, députée de Brome-Missisquoi
Montée du radicalisme
Pascale St-Onge a connu l’actuel chef de l’Opposition officielle, Pierre Poilievre, à l’époque où elle travaillait pour la Fédération nationale des communications, une organisation syndicale affiliée à la CSN. « Notre gouvernement n’a pas hésité à adopter des mesures législatives pour abroger les lois C-377 et C-525 adoptées par l’administration Harper, deux mesures antisyndicales qui restreignaient le droit d’association et créaient ainsi un déséquilibre dans les relations de travail au pays », mentionne notre interlocutrice.
La députée-ministre n’a pas une trop bonne opinion du chef du Parti conservateur qu’elle identifie comme l’un des principaux responsables de la détérioration du climat de travail à la Chambre des communes. « M. Poilievre utilise les slogans, les phrases creuses à profusion et ne se donne même plus la peine de débattre sur les questions de fond. À ses yeux, tout le monde est incompétent, sauf lui. C’est sans parler des insultes qu’il profère à l’endroit des maires », renchérit Mme St-Onge.
La libérale dit comprendre que les gens peuvent avoir besoin de changement, mais elle tient à les mettre en garde contre « la tentation de voter conservateur ». « M. Poilievre aura des comptes à rendre. Il va notamment devoir nous dire où il entend couper dans les dépenses publiques et de quelle façon il va s’y prendre », insiste la libérale.
La politicienne déplore la montée du radicalisme sur la planète et estime que le Canada n’est pas à l’abri d’un tel phénomène. « Le radicalisme ne fait pas partie de notre culture, mais il commence à prendre racine chez nous. J’espère que la population canadienne va rejeter cette option-là lors des prochaines élections », déplore-t-elle.