Trois mois de prison pour voies de fait et possession d’arme

Justice. Marc-Antoine Paradis, un résident de Lacolle, a été condamné à 90 jours de prison, le 13 janvier au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a été reconnu coupable de voies de fait et de possession d’une arme dans un dessein dangereux.

Compte tenu de la détention provisoire, il lui reste 48 jours de détention qu’il pourra purger les fins de semaine.

Les faits

Le 17 décembre 2024, à 0 h 29, il s’était présenté au dépanneur Couche-Tard de la rue Champlain, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le commis était à l’extérieur du commerce en train de fumer avec le plaignant. L’employé lui refusait l’accès au commerce en raison d’incidents survenus dans le passé.

Une altercation a éclaté. Paradis a bousculé le plaignant à quelques reprises, a donné un coup sur le cellulaire de l’homme qui a tout de même réussi à composer le 911. Paradis a quitté les lieux en disant à la victime qu’elle allait payer pour ça. Il a ouvert son manteau pour exhiber ce qui semblait être la crosse d’une arme à feu.

Arrestation

En l’arrêtant quinze minutes plus tard, les policiers ont constaté qu’il s’agissait plutôt du manche d’un couteau à la lame recourbée. Paradis avait aussi un autre couteau en sa possession. Il criait. Il était agité et il sentait l’alcool.

Antécédents judiciaires

L’accusé avait déjà plusieurs antécédents. Une probation de deux ans s’ajoute à la peine imposée. L’accusé devra suivre toute thérapie recommandée. Lors de l’enquête sur remise en liberté tenue le 23 décembre 2024, il avait reconnu avoir un problème de consommation d’alcool et de crack.